FRANCAIS.LIVRES.GENESE
LIVRE DE LA GENESE
Premiers dieu crée ciel et terre, terre vide solitude noir au dessus des fonds souffle de dieu mouvements au dessus des eaux ; dieu dit lumière et lumière il y a dieu voit la lumière comme c’est bon ; dieu sépare la lumière et le noir ; dieu appelle la lumière jour et nuit le noir ; soir et matin, un jour dieu dit : voûte au milieu des eaux pour séparer les eaux des eaux ; dieu fait la voûte et sépare les eaux sous la voûte des eaux sur la voûte ; c’est fait ; dieu appelle la voûte ciel soir et matin deuxième jour ; dieu dit rassemblement des eaux sous le ciel sur un même lieu réunies ce qui st sec à découvert ; c’est fait dieu appelle ce qui est sec terre et mers l’union des eaux ; dieu voit comme c’est bon, dieu dit terre naissance à tout ce qui pousse ; l’herbe à semence donne semence, l’arbre à fruit donne chaque espèce de fruit, qui porte en lui sa semence dans la terre ; c’est fait ; la terre fait naître des pousses l’herbe à semence donne semence selon chaque espèce l’arbre donne un fruit qui porte en lui sa semence selon chaque espèce ; dieu voit comme c’est bon ; soir et matin ; troisième jour ; dieu dit : lumière dans la voûte du ciel pour séparer le jour et la nuit ; elles serviront de signaux de rendez vous feront les jours et les années ; elles serviront de lumières dans la voûte du ciel pour éclairer le monde ; c’est fait ; dieu fait les deux lumières principales ; la grande lumière commande au jour, la petite commande à la nuit et le les étoiles enfin ; dieu les donne à la voûte du ciel pour éclairer la terre pour commander au jour et à la nuit pour séparer la lumière et le noir ; dieu voit comme c’est bon ; soir et matin quatrième jour ; dieu dit foule dans les eaux une foule vivante envolée sur la terre de tout ce qui vole contre la voûte du ciel ; dieu crée les grands monstres tout ce qui vit et se faufile foule aquatique selon chaque espèce tout ce qui vole qui a des ailes selon chaque espèce ; Dieu voit comme c’est bon ; dieu les bénit et dit : a vous d’être féconds et multiples de remplir les eaux des mers de vous envoler multiples sur la terre ; soir et matin cinquième jour ; dieu dit terre naissance à ce qui vit et respire selon chaque espèce la grosse et la petite bête la bête sauvage selon chaque espèce c’est fait ; dieu fait la bête sauvage selon chaque espèce c’est fait ; dieu fait la bête sauvage selon chaque espèce la grosse bête selon chaque espèce la grosse bête selon chaque espèce toutes les petites bêtes ras du sol selon chaque espèce dieu voit comme c’est bon ; dieu dit : faisons un Adam à notre image comme notre ressemblance pour commander au poisson de la mer à l’oiseau du ciel aux bêtes et à toute la terre à toutes les petites bêtes ras du sol ; dieu crée Adam à son image le crée à l’image de dieu les crée mâle et femelle dieu les bénit et leur dit : à vous d’être féconds et multiples de remplir la terre de conquérir la terre de commander au poisson de la mer, à l’oiseau du ciel à toutes les petites bêtes ras du sol ; dieu dit je vous donne enfin comme nourriture l’herbe à semence qui donne semence sur la terre les arbres à fruits qui donnent semence pour nourriture le vert végétal à toute bête de la terre à tout ce qui vole dan le ciel à tout ce qui se déplace sur la terre vit et respire c’est fait ; Dieu voit tout ce qu’il a fait c’est vraiment bon soir et matin le sixième jour ; Sont achevés le ciel et la terre et toute leur suite au septième jour dieu a fini son travail qu’il a fait au septième jour arrêt de tout son travail qu’il a fait ; dieu bénit le septième jour et le consacre ; il arrête tout son travail tout ce que dieu a crée pour faire enfants du ciel et de la terre à leur création ; le jour o ù Yhwh dieu fait la terre et le ciel toujours rien sur la terre pas la moindre pousse ni buisson ni herbe sauvages Yhwh dieu n’a toujours pas fait tomber de pluie sur la terre ; pas Adam pour travailler le sol ; de la terre sortent des flots qui arrosent toute la surface du sol ; Yhwh dieu fabrique un Adam poussière qui vient du sol souffle la vie dans ses narines, Adam se met à vivre ; Yhwh dieu plante un jardin vers l’orient en éden y place Adam qu’il a fabriqué ; Yhwh dieu fait sortir du sol tous les arbres vision appétissante nourriture délicieuse ; au milieu du jardin il y a l’arbre de la vie ; et l’arbre de l’expérience du bon et du mauvais ; un fleuve sort éden pour arroser le jardin et de là se divise en quatre un des fleuves s’appelle pishôn, il embrasse tout le pays d’hawila ou se trouve l’or ; avec cet or si bon le bdellium et le pais lazuli ; un deuxième fleuve s’appelle guihôn et ceinture tout le pays de koush ; le troisième s’appelle le tigre et descend à l’est d’assour ; enfin le quatrième c’est l’Euphrate ; Yhwh dieu prend Adam pour l’installer dans le jardin éden qu’il travaille et qu’il veille dessus ; Yhwh dieu ordonne à Adam mange librement de tous les arbres du jardin ; ne mange pas de l’arbre de l’expérience du bon et du mauvais ; le jour ou tu en mangeras tu te condamneras à mort ; Yhwh dieu dit : Adam tout seul ce n’est pas bon je vais lui faire une aide comme quelqu’un devant lui ; Yhwh dieu fabrique avec de la terre toutes les bêtes sauvages tous les oiseaux du ciel ; il les fait défiler devant Adam pour entendre le nom qu’il leur donne ; chaque être vivant reçoit son nom de l’Adam ; Adam trouve des noms à tous les animaux, aux oiseaux du ciel, à toutes les bêtes sauvages mais pour Adam aucune aide, personne d’autre devant lui ; Yhwh dieu ensommeillé Adam et Adam s’endort ; il prend une des côtes de Adam et referme les chairs avec la côte prélevée sur Adam Yhwh dieu bâtit une femme et la pousse vers Adam ; Adam parle, c’est elle enfin l’os de mes os et la chair de ma chair ; c’est elle nommée femme qui de l’homme est prise elle ; oui l’homme quitte son père et sa mère pour s’attacher à sa femme ; ils ne sont qu’un tous les deux sont nus Adam et sa femme n’ont aucune honte ; Le serpent plus fin que tous les animaux sauvages que Yhwh dieu a faits dit à la femme; dieu vous a donc dit; ne mangez pas de tous les arbres du jardin ; nous mangeons le fruit des arbres du jardin, répond la femme au serpent, mais dieu a dit : le fruit de l’arbre au milieu du jardin vous n’en mangerez pas et n’y toucherez pas o u vous mourrez ; non vous ne serez pas condamnés à mourir, répond le serpent, mais dieu sa sait bien que le jour ou vous en mangerez vos yeux s’ouvriront ; vous serez comme dieu, vous aurez l’expérience du bon et du mauvais ; la femme voit que l’arbre est appétissant un régal pour les yeux qu’on désire l’arbre pour devenir connaisseur ; elle prend un fruit et le mange ; elle en donne aussi à son homme avec elle; il mange; leurs yeux s’ouvrent à tous les deux ; ils découvrent qu’ils sont nus, cousent des feuilles de figuier pour se couvrir les reins ; ils en
Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir ; lot était assis à la porte de Sodome ; dès qu’il les vit, lot se leva pour aller à leur rencontre et se prosternant le visage contre terre, il dit : de grâce mes seigneurs détournez vous je vous prie vers la maison de votre serviteur et passez y la nuit ; lavez vous les pieds puis demain matin, vous irez votre chemin ; ils dirent : non, nous passerons la nuit sur la place ; mais il les pressa si fort qu’ils se détournèrent vers lui et entrèrent dans sa maison ; il leur prépara un festin, fit cuire des pains sans levain et ils mangèrent ; ils n’étaient pas encore couchés que les hommes de la ville, les hommes de Sodome, cernèrent la maison, depuis les jeunes jusqu’aux vieux, le peuple entier sans exception ; ils appelèrent lot et lui dirent : ou sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais les sortir vers nous pour que nous les connaissions ; lot sortit vers eux à l’entrée et ferma la porte derrière lui ; il dit : non de grâce mes frères ne faites pas le mal ; voici que j’ai deux filles qui n’ont pas connu d’homme ; je vais donc les faire sortir vers vous ; traitez les comme bon vous semble ; seulement à ces hommes ne faites rien puisqu’ils sont entrés à l’ombre de mon toit ; ils dirent : tire toi de là ; en voilà un qui est venu résider comme étranger et il fait le juge ! eh bien, nous te ferons plus de mal qu’à eux ; ils pressèrent fortement l’homme, lot, et s’avancèrent pour briser la porte ; mais les hommes étendirent la main firent rentrer lot auprès d’eux dans la maison et fermèrent la porte ; quant aux hommes qui étaient à l’entrée de la maison, ils les frappèrent d’aveuglement du plus petit au plus grand si bien qu’ils durent renoncer à trouver l’entrée ; Les hommes dirent à lot : qui as tu encore ici ? tes fils, tes filles et tout ce qui est à toi dans la ville, fais les sortir du lieu ; nous allons en effet détruire ce lieu car elle est grande devant Yhwh la clameur qui s’élève contre eux, et Yhwh nous a envoyés pour les détruire ; lot sortit et parla à ses gendres qui devaient épouser ses filles : debout ; dit-il , sortez de ce lieu car Yhwh va détruire la ville ; mais aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter ; Et quand monta l’aurore, les anges insistèrent auprès de lot en disant : debout ! prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peut de périr dans le châtiment de la ville ; comme il s’attardait, les hommes saisirent sa main, la main de sa femme et la main de ses deux filles car Yhwh voulait l’épargner ; ils le firent sortir et l’installèrent hors de la ville ; lors donc qu’ils les eurent fait sortir à l’extérieur, il dit : sauve toi sur ta vie ; ne regarde pas derrière toi, ne t’arrête nulle part dans tout le district, sauve toi à la montagne, de peur de périr ; lot leur dit : non je t’en prie, mon seigneur ; voici que ton serviteur a trouvé grâce à tes yeux et c’est une grande faveur que tu as témoignée envers moi en me conservant la vie mais je ne puis moi me sauver à la montagne sans que le malheur ne s’attache à moi et que je ne meure ; voilà cette ville, assez proche pour y fuir et elle est peu de chose ; permets que je me sauve là bas, n’est-elle pas peu de chose ? et que je vive ; il lui dit : soit ! je t’accorde encore cette grâce : je ne bouleverserai pas la ville dont tu parles ; hâte toi de te sauver là bas car je ne puis rien faire que tu n’y sois entré ; voilà pourquoi on a appelé la ville du nom de soar ; le soleil sortait sur la terre quand lot arriva à soar ; et Yhwh fit pleuvoir sur Sodome, sur Gomorrhe du soufre et du feu venant de Yhwh du ciel ; il bouleversa ces villes et tout le district, ainsi que tous les habitants des villes et les germes du sol ; la femme de lot regarda en arrière et elle devint une colonne de sel ; Abraham se leva de grand matin et vint au lieu ou il s’était tenu devant Yhwh ; il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe et vers tout le pays du district et voici qu’il vit monter la fumée de la terre comme la fumée d’une fournaise ; ainsi quand dieu détruisit les villes du district, dieu se souvint d’Abraham et il retira lot du milieu du bouleversement quand il bouleversa les villes ou habitait lot ; lot monta de soar et habita dans la montagne avec ses deux filles car il avait peur d’habiter à soar ; il habita dans une grotte , lui et ses deux filles ; l’aînée dit à la cadette : notre père est vieux et il n’y a pas d’homme dans le pays pour venir vers nous selon l’usage de toute la terre ; Viens faisons boire du vin à notre père et couchons avec lui ainsi par notre père, nous donnerons vie à une descendance ; elles firent boire du vin à leur père, cette nuit là et l’aînée vint coucher avec son père sans qu’il s’aperçût ni du coucher de sa fille ni de son lever ; or le lendemain , l’aînée dit à la cadette : voici que j’ai couché hier avec mon père, nous donnerons vie à une descendance ; cette nuit là encore, elles firent boire du vin à leur père et la cadette se leva et coucha avec lui sans qu’il s’aperçût ni du coucher de sa fille ni de son lever ; les deux filles de lot devinrent enceintes de leur père ; l’aînée enfanta un fils et elle l’appela du nom de moab ; c’est le père des moabites qui existent jusqu'à ce jour ; la cadette aussi enfanta un fils et elle l’appela du nom de ben-ammi ; c’est le père des fils d’ammoon qui existent jusqu'à ce jour ; Abraham partit de là pour le pays du négueb et il habita entre qadech et chour puis il résida à guerar ; comme Abraham disait de Sara sa femme : c’est ma sœur, abimèlek, roi de guerar, envoya prendre Sara ; mais dieu vint vers abimèlek dans un songe la nuit et lui dit : voici que tu vas mourir à cause de la femme que tu as prise ; car elle est mariée ; abimèlek qui ne s’était pas approché d’elle dit : mon seigneur est-ce que tu vas tuer même des gens qui sont justes ? Celui-là ne m’a-t-il pas dit : c’est ma sœur ? Et elle , elle même, a dit : c’est mon frère ; c’est d’un cœur intègre et les mains innocentes que j’ai fait cela ; Dieu lui dit dans un songe : moi aussi, je sais que c’est d’un cœur intègre que tu as fait cela et c’est moi aussi qui t’ai retenu de pécher contre moi ; voilà pourquoi je ne t’ai pas laissé la toucher ; et maintenant rends la femme de cet homme car c’est un prophète : il priera pour toi et tu vivras ; mais si tu ne la rends pas , sache que tu mourras sûrement toi et tous les tiens ; Abimèlek se leva de grand matin, appela tous ses serviteurs et leur communiqua toute cette affaire ; les hommes eurent grand peur ; abimèlek appela Abraham et lui dit : que nous as tu fait ; en quoi ai-je péché contre toi que tu aies fait venir sur moi et sur mon royaume un si grand péché ? Tu as fait à mon égard des choses qui ne se font pas ; abimèlek dit encore à Abraham : qu’avais tu en vue pour faire cette chose là ? Abraham dit : je m’étais dit : sûrement il n’y a aucune crainte de dieu en ce lieu, et on me tuera à cause de ma femme ; et puis elle est vraiment ma sœur, la fille de mon père mais non la fille de ma mère et elle est devenue ma femme ; lors donc que dieu m’a fait errer loin de la maison de mon père, je lui ai dit : voici la faveur que tu me feras ; dans tous les lieux ou nous arriverons, dis de moi : c’est mon frère ; abimèlek prit du petit et du gros bétail, des esclaves, hommes et femmes, et les donna à Abraham et il lui rendit Sara, sa femme ; abimèlek dit : voici que mon pays est devant toi ; habite ou bon te semblera ; et à Sara il dit : voici que je donne mile sicles d’argent à ton frère ; cela te fera un voile sur les yeux pour tous ceux qui sont avec toi et tu seras entièrement justifiée ; Abraham intercéda auprès de dieu et dieu guérit abimèlek sa femme et ses servantes qui purent enfanter ; car Yhwh avait rendu tout sein stérile dans la maison d’abimélek, à cause de Sara, femme d’Abraham ; Yhwh visita Sara selon qu’il avait dit : Yhwh fit pour Sara selon ce qu’il avait annoncé ; Sara conçut et enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, à l’époque qu’avait annoncée dieu ; Abraham appela du nom d’isaac le fils qui lui avait été enfanté que lui avait enfanté Sara ; Abraham circoncit isaac, son fils à l’âge de huit jours, selon ce que lui avait commandé dieu ; Abraham était âgé de cent ans quand lui fut enfanté isaac, son fils ; Sara dit : dieu m’a donné de quoi rire ; quiconque l’apprendra rira à mon sujet ; elle dit aussi : qui aurait annoncé à Abraham : Sara allaitera des fils ! car j’ai enfanté un fils à sa vieillesse ; l’enfant grandit et fut sevré et Abraham fit un grand festin le jour ou on sevra isaac ; Sara vit le fils que l’égyptienne agar avait enfanté à Abraham en train de jouer avec isaac, son fils, et elle dit à Abraham : chasse cette servante et son fils car le fils de cette servante ne doit pas hériter avec mon fils avec isaac ; la chose déplut beaucoup à Abraham : n’aie pas de déplaisir pour le garçon et pour ta servante ; en tout ce que te dira Sara, écoute la car c’est par isaac que tu auras une descendance de ton nom ; quant au fils de la servante, de lui aussi je ferai une grande nation, car il est ta descendance ; Abraham se leva de grand matin, prit du pain et une outre d’eau et les donna à agar, puis il mit l’enfant sur son épaule et la renvoya ; elle s’enfuit errer dans le désert de bersabée ; quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle jeta l’enfant sous un des buissons et elle alla s’asseoir vis à vis , à la distance d’une portée d’arc car elle disait : que je ne voie pas mourir l’enfant ! elle s’assit donc vis à vis ; et il se mit à élever la voix et à pleurer ; dieu entendit la voix du garçon et du ciel l’ange de dieu appela agar et lui dit : qu’as tu agar ? Ne crains pas ; car dieu a entendu la voix du garçon, là ou il est ; debout, relève le garçon et tiens le ferme en ta main car de lui je ferai une grande nation ; dieu lui ouvrit les yeux et elle vit un puits d’eau ; elle alla remplir l’outre d’eau et fit boire le garçon ; dieu fut avec le garçon et il grandit ; il habita dans le désert et fut tireur d’arc ; il habita dans le désert de parân et sa mère lui prit une femme du pays d'Egypte ; Or en ce temps là, abimèlek accompagné de pikol, le chef de son armée dit à Abraham : dieu est avec toi en tout ce que tu fais ; maintenant donc jure moi ici par dieu que tu ne tromperas ni moi ni ma lignée ni ma postérité, mais qu’envers moi et envers le pays ou tu résides, tu témoigneras la même fidélité que j’ai témoigné envers toi ; Abraham dit : je le jure ; Abraham fit des reproches à abimèlek au sujet d’un puits d’eau qu’avaient pris de force les serviteurs d’abimèlek ; abimèlek dit : j’ignore qui a fait cette chose là ; toi même tu ne m’en as pas informé et moi même, je n’en ai entendu parler qu’aujourd’hui ; Abraham prit du petit et du gros bétail, le donna à abimèlek et tous deux conclurent une alliance ; comme Abraham mettait à part sept agnelles du troupeau, abimèlek dit à Abraham : que font là ces sept agnelles que tu as mises à part ? Il dit : ces sept agnelles tu les prendras de ma main afin que ce soit pour moi un témoignage que j’ai creusé ce puits ; voilà pourquoi on a appelé ce puits bersabée, car là tous deux avaient prêté serment ; Quand ils eurent conclu alliance à bersabée, abimèlek partit avec pikol, le chef de son armée et ils retournèrent au pays des philistins. Abraham planta un tamaris à bersabée et il y invoqua le nom de Yhwh, dieu d’éternité ; Abraham résida de longs jours au pays des philistins ; Or après ces événements, dieu mit Abraham à l’épreuve ; il lui dit : Abraham ; celui ci dit : me voici ; dieu dit : prends ton fils, ton unique, que tu aimes, isaac et va t’en au pays de moriyya ; là offre le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai ; Abraham se leva de grand matin, sella son âne, prit avec lui ses deux serviteurs et isaac son fils ; il fendit le bois de l’holocauste et partit pour aller au lieu que dieu lui avait dit ; le troisième jour, Abraham, levant les yeux, aperçut le lieu de loin ; Abraham dit à ses serviteurs : restez ici, vous avec l’âne ; moi et le garçon nous irons jusque là bas pour adorer puis nous reviendrons vers vous ; Abraham prit le bois de l’holocauste et le mit sur isaac, son fils ; il prit en sa main le feu et le couteau et tous deux s’en allèrent ensemble ; isaac dit à Abraham son père ; il dit : mon père ; Abraham dit : me voici mon fils ; isaac dit : voici le feu et le bois mais ou est le mouton pour l’holocauste ? Abraham dit : dieu se pourvoira lui même du mouton pour l’holocauste mon fils ; ils s’en allèrent tous deux ensemble ; quand ils furent arrivés au lieu que dieu lui avait dit, Abraham y bâtit l’autel ; il disposa le bois, lia isaac son fils et le mit sur l’autel, pardessus le bois ; puis Abraham étendit la main et prit le couteau pour immoler son fils ; mais l’ange de Yhwh l’appela du ciel et dit : Abraham Abraham ; il dit : me voici ; l’ange dit : ne porte pas la main sur le garçon et ne lui fais rien car maintenant je sais que tu crains dieu et que tu ne m’as pas refusé ton fils ton unique ; Abraham leva les yeux et regarda : un bélier était là, retenu par les cornes dans un hallier ; Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils ; Abraham appela ce lieu du nom de Yhwh yirèh ou l’on dit aujourd’hui : sur la montagne de Yhwh il sera pourvu ; l’ange de Yhwh appela Abraham du ciel une seconde fois et dit : je le jure par moi même, oracle de Yhwh ; parce que tu as fait cette chose là et que tu n’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions et je multiplierai ta descendance comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le rivage de la mer ; ta descendance possédera la porte de ses ennemis et par ta descendance se béniront toutes les nations de la terre, en retour de ce que tu as obéi à ma voix ; Abraham revint vers ses serviteurs et ils partirent pour aller ensemble à bersabée ; Abraham habita à bersabée ; Or après ces événements, on annonça à Abraham : voici que milka elle aussi à enfanté des fils à nahor, ton frère ; ouç son premier né, bouz, son frère, qemouél, père d’aram, kèsed, hazo, pildach, yidlaph, betouél ; bétouél engendra rébecca ; ce sont les huit que milka enfanta à nahor, frère d’Abraham ; sa concubine du nom de reouma eut aussi des enfants ; tébah, gaham, tahach et maaka ; La vie de Sara fut de cent vingt sept ans, telles sont les années de la vie de Sara, et Sara mourut à Qiryat-arbat, c’est à dire hébron- au pays de canaan ; Abraham vint pour se lamenter sur Sara et pour la pleurer ; puis Abraham se leva de devant son mort et parla aux fils de het en ces termes : je suis un résident et un hôte parmi vous ; donnez moi la propriété d’un tombeau parmi vous pour ensevelir mon mort et l’ôter de devant moi ; les fils de het répondirent à Abraham en lui disant : écoute nous, mon seigneur, tu es un prince de Dieu au milieu de nous, ensevelis ton mort dans le plus beau de nos tombeaux ; aucun de nous ne te refusera son tombeau pour y ensevelir ton mort ; Abraham se leva, se prosterna, devant les gens du pays, devant les fils de het, et il leur parla en ces termes : si vous voulez bien que j’ensevelisse mon mort et l’ôte de devant moi et intervenez pour moi auprès de ephrôn, fils de sohar, pour qu’il me donne sa grotte de makpéla, qui est au bout de son champ ; qu’il me le donne contre sa pleine valeur d’argent, en propriété funéraire au milieu de vous ; or ephrôn était assis au milieu des fils de het ; ephrôn le hittite, répondit à Abraham de façon à être entendu des fils de het, de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville ; non mon seigneur, écoutez moi : le champ, je te le donne et la grotte qui s’y trouve, je te la donne sous les yeux des fils de mon peuple, je te la donne : ensevelis ton mort ; Abraham se prosterna devant les gens du pays et il parla ainsi à ephrôn de façon à être entendu des gens du pays ; veuille seulement m’écouter ; je donne l’argent du champ, accepte le de moi, que j’y ensevelisse mon mort ; ephrôn répondit à Abraham en lui disant : mon seigneur écoute moi ; une terre de quatre cents sicles d’argent entre toi et moi, qu’est-ce que c’est ? Ton mort ensevelis le ; Abraham écouta ephrôn et Abraham pesa à ephrôn l’argent qu’il avait dit, de façon à être entendu des fils de het : quatre cents sicles d’argent ayant cours chez le commerçant ; Ainsi le champ de ephrôn sis à makpéla, en face de mambré le champ et la grotte qui s’y trouve, ainsi que tous les arbres qui sont dans le champ qui sont sur tout le pourtour, passèrent en propriété à Abraham sous les yeux des fils de het, de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville ; après cela, Abraham ensevelit Sara, sa femme dans la grotte du champ de makpéla qui est en face de mambré, c’est à dire hébron, au pays de canaan ; ainsi le champ et la grotte qui s’y trouve passèrent des fils de het à Abraham en propriété funéraire ; Abraham était vieux avancé en âge et Yhwh avait béni Abraham en tout ; Abraham dit à son serviteur, l’ancien de sa maison, celui qui avait autorité sur tout ce qui était à lui : mets ta main sous ma cuisse et je te ferai jurer par Yhwh, dieu du ciel et dieu de la terre, de ne pas prendre pour mon fils une femme d’entre les filles des cananéens parmi lesquels j’habite ; mais c’est dans mon pays et dans ma parenté que tu iras prendre une femme pour mon fils, pour isaac ; le serviteur lui dit : peut être la femme ne voudra-t-elle pas me suivre dans ce pays ci ; devrai-je alors ramener ton fils au pays ou tu es sorti ? Abraham lui dit : garde toi bien de ramener mon fils là-bas ; Yhwh dieu du ciel qui m’a pris de la maison de mon père et de mon pays natal, qui m’a parlé et qui m’a dit avec serment : a ta descendance, je donnerai ce pays, c’est lui qui enverra son ange devant toi pour que tu prennes de là bas une femme pour mon fils ; et si la femme ne veut pas te suivre, tu seras quitte du serment que je t’impose ; en tout cas pour mon fils, tu ne le ramèneras pas là-bas ; le serviteur mit la main sous la cuisse d’Abraham son maître et lui prêta serment à ce sujet ; le serviteur prit dix des chameaux de son maître et emportant de tout ce que son maître avait de meilleur, il partit et s’en alla vers ara-naharaïm, vers la ville nahor ; il fit agenouiller les chameaux hors de la ville près d’un puits d’eau au temps du soir, au temps ou sortent celles qui vont puiser ; il dit : Yhwh dieu de mon maître Abraham, daigne aujourd’hui me ménager une rencontre et témoigne de la fidélité envers mon maître Abraham ; me voici debout près de la source d’eau et les filles des gens de la ville sortent pour puiser de l’eau ; eh bien ! la jeune fille à qui je dirai : incline ta cruche je te prie pour que je boive et qui dira : bois et je ferai boire aussi tes chameaux, ce sera celle que tu destines à ton serviteur, à isaac, et à cela je saurai que tu as témoigné de la fidélité envers mon maître ; or il n’avait pas encore achevé de parler que sortait rébecca, fille de bétouél, fils de milka, femme de nahor, frère d’Abraham ; elle avait sa cruche sur l’épaule ; la jeune fille était très agréable à voir ; elle était vierge, aucun homme ne l’avait connue ; elle descendit à la source, emplit sa cruche et remonta ; le serviteur courut au devant d’elle et dit : fais moi goûter je te prie un peu d’eau de ta cruche ; elle dit : bois mon seigneur et se hâtant de faire descendre sa cruche sur sa main, elle lui donna à boire ; quand elle eut achevé de lui donner à boire, elle dit : pour tes chameaux aussi je vais puiser, jusqu'à ce qu’ils aient achevé de boire ; elle se hâta de vider sa cruche dans l’abreuvoir, courut encore au puits pour puiser et puisa pour tous ses chameaux ; l’homme la considérait en silence pour savoir si Yhwh avait fait réussir son voyage ou non ; lors donc que les chameaux eurent achevé de boire, l’homme prit un anneau d’or du poids d’un bèqa et pour ses bras deux bracelets pesant dix sicles d’or et il dit : de qui es tu fille ? apprends le moi, je te prie ; y a-t-il dans la maison de ton père quelque place ou nous pourrions passer la nuit ? Elle lui dit : je suis la fille de betouél, le fils que milka e enfanté à nahor ; puis elle lui dit ; il y a chez toi paille et fourrage en abondance et de la place pour passer la nuit ; l’homme s’inclina et se prosterna devant Yhwh et il dit : béni soit Yhwh dieu de mon maître Abraham qui ne s’est pas départi de sa fidélité et de sa loyauté envers mon maître ! Yhwh m’a guidé dans le chemin vers la maison des frères de mon maître ; la jeune fille courut apprendre à la maison de sa mère ce qui était arrivé ; rébecca avait un frère du nom de laban ; laban courut vers l’homme, dehors, à la source ; or dès qu’il eut vu l’anneau et les bracelets aux bras de sa sœur et qu’il eut entendu les paroles de rébecca sa sœur : voilà comment cet homme m’a parlé, il alla vers l’homme qui se tenait toujours près des chameaux à la source ; il lui dit : entre, béni de Yhwh ; pourquoi le tiens-tu dehors alors que moi j’ai débarrassé la maison et qu’il y a de la place pour les chameaux ? Il fit entrer l’homme à la maison, débâta les chameaux, donna de la paille et du fourrage aux chameaux et pour lui et les gens qui étaient avec lui, de l’eau pour se laver les pieds ; puis on mit à manger devant lui mais il dit : je ne mangerai pas que je n’aie dit ce que j’ai à dire ; parle, dit laban ; il dit : je suis le serviteur d’Abraham ; Yhwh a comblé mon maître de bénédictions et il est devenu riche ; il lui a donné petit et gros bétail, argent et or, esclaves, hommes et femmes, chameaux et ânes ; Sara, la femme de mon maître a enfanté dans sa vieillesse, un fils à mon maître et il lui a donné tout ce qu’il a ; mon maître m’a fait jurer, en disant : tu ne prendrais pas pour mon fils une femme d’entre les filles des cananéens aux pays desquels j’habite ; mais tu iras dans la maison de mon père et dans ma famille prendre une femme pour mon fils ; j’ai dit à mon maître : peut être la femme ne me suivra-t-elle pas, mais il m’a dit : Yhwh devant qui j’ai marché, enverra son ange avec toi, il fera réussi ton voyage et tu prendras pour mon fils une femme de ma famille et de la maison de mon père ; alors tu te trouveras quitte de mon imprécation puisque tu seras allé dans ma famille ; et si on ne te la donne pas, tu seras quitte de mon imprécation ; je suis donc arrivé aujourd’hui à la source et j’ai dit : Yhwh dieu de mon maître Abraham, si tu daignes faire réussir le voyage que je fais, me voici debout près de la source d’eau : l’adolescente qui sortira pour puiser et à qui je dirai : donne moi à boire ,je te prie, un peu d’eau de ta cruche et qui me dira : bois toi même et pour tes chameaux aussi je puiserai, c’est la femme que Yhwh destine au fils de mon maître ; je n’avais pas encore achevé de parler en mon cœur que sortait rébecca, sa cruche sur l’épaule ; elle descendit à la source et puisa ; je lui dis : donne moi à boire, je te prie ; elle s’est hâtée de faire descendre sa cruche de dessus elle et a dit : bois et je ferai boire aussi tes chameaux ; j’ai bu et elle a fait boire aussi les chameaux ; je l’ai questionnée et j’ai dit : de qui es tu la fille ? Elle a dit : la fille de betouél, le fils de nahor, celui que lui a enfanté milka ; j’ai mis l’anneau à ses narines et les bracelets à ses bras, puis je me suis incliné et prosterné devant Yhwh et j’ai béni Yhwh, dieu de mon maître Abraham qui m’a mené par le vrai chemin, prendre pour son fils la fille du frère de mon maître ; et maintenant, si vous voulez témoigner fidélité et loyauté à mon maître, déclarez le moi ; sinon déclarez le moi aussi pour que je me tourne à droite ou à gauche ; laban et betouél prirent la parole et dirent : la chose vient de Yhwh et nous ne pouvons te dire ni mal ni bien ; voici rébecca devant toi ; prends la et va et qu’elle soit la femme du fils de ton maître selon ce qu’a dit Yhwh ; lors donc que le serviteur d’Abraham entendit leurs paroles, il se prosterna à terre devant Yhwh puis le serviteur d’Abraham entendit leurs paroles, il se prosterna à terre devant Yhwh, puis le serviteur sortit des objets d’argent, des objets d’or et des habits, qu’il donna à rébecca ; il fit aussi de riches présents à son frère et à sa mère ; ils mangèrent et burent lui et les gens qui étaient avec lui et ils passèrent la nuit ; le matin quand ils furent levés, il dit : laissez moi partir vers mon maître ; le frère et la mère de rébecca dirent : que la jeune fille reste avec nous quelques jours une dizaine, ensuite elle s’en ira ; il leur dit : ne me retardez pas, puisque Yhwh a fait réussir mon voyage ; laissez moi partir, que j’aille vers mon maître ; ils dirent : appelons la jeune fille et demandons son avis ; ils appelèrent rébecca et lui dirent : veux tu aller avec cet homme ? Elle dit : j’irai ; ils laissèrent partir Rébécca, leur sœur, ainsi que sa nourrice, le serviteur d’Abraham et ses gens ; ils bénirent rébecca et lui dirent : deviens toi notre sœur, des milliers de myriades ! et que ta descendance possède la porte de ses haïsseurs ; Rébécca et ses servantes se levèrent, montèrent sur les chameaux et suivirent l’homme ; le serviteur prit rébecca et partit ; isaac était venu au désert du puits de lahaïroï et il habitait au pays du négueb ; Etant sorti pour se promener dans la campagne, au tournant du soir, isaac leva les yeux et vit des chameaux qui arrivaient ; rébecca leva les yeux et vit isaac ; elle sauta à bas de son chameau et dit au serviteur : qui est cet homme qui marche dans la campagne à notre rencontre ? Le serviteur dit : c’est mon maître ; Elle prit son voile et se couvrit ; le serviteur raconta à isaac toutes les choses qu’il avait faites ; isaac conduisit rébecca dans sa tente ; il la prit, elle devint sa femme et il l’aima ; et isaac se consola de la mort de sa mère ; Abraham prit encore une femme du nom de qetoura ; elle lui enfanta zimrân, yoqchân, medân, madiân, yichbaq, chouah. yoqchân engendra cheba et dedân et les fils de dedân furent les achchourim, les letouchim et les leoummim ; les fils de madiân furent epha, epher, hanok, abida, eldaa ; tous ceux là sont fils de qetoura ; Abraham donna tout ce qu’il avait à isaac ; quant aux fils de ses concubines, Abraham leur donna des présents et il les envoya, de son vivant, loin d’isaac, son fils, à l’est, au pays d’orient ; Voici la durée des années de vie que vécut Abraham : cent soixante quinze ans ; puis Abraham expira et mourut en heureuse vieillesse, âgé et rassasié de jours et il fut réuni aux siens, isaac et ismaël, ses fils, l’ensevelirent dans la grotte de makpéla, dans le champ de ephrôn, fils de sohar le hittite, en face de mambré, champ qu’avait acheté Abraham aux fils de het ; là fut enseveli Abraham, ainsi que Sara, sa femme ; or après la mort d’Abraham, dieu bénit isaac, son fils et isaac habita près du puits de lahaïroï ; voici la descendance d’ismaël, fils d’Abraham qu’enfanta à Abraham l’égyptienne agar, l’esclave de Sara ; voici les noms des fils d’ismaël ; d’après leurs noms selon leur descendance : premier né d’ismaël, nebayot, puis qédar, adbéel, mibsam, michma, douma, massa, hadad, téma, yetour, naphich,, qedma ; tels sont les fils d’ismaël et tels sont leurs noms, d’après leurs villages et d’après leurs campements : douze princes d’autant de tribus ; voici les années e la vie d’ismaël : cent trente sept ans ; puis il expira et mourut et il fut réuni aux siens ; il demeura depuis hawila jusqu'à chour qui est en face de l’Egypte en direction d’achchour ; il s’étendit en face de tous ses frères ; Voici l’histoire d’isaac, fils d’Abraham ; Abraham engendra isaac ; isaac était âgé de quarante ans lorsqu’il prit pour femme rébecca, fille de betouél, l’arméen de paddân aram et sœur de l’araméen laban ; isaac implora Yhwh au sujet de sa femme car elle était stérile ; Yhwh l’exauça et sa femme rébecca conçut ; comme les fils s’entrechoquaient dans son sein, elle dit : s’il en est ainsi, pourquoi donc vivre ! et elle alla consulter Yhwh ; Yhwh lui dit : il y a deux nations dans ton sein ; deux peuples, issus de tes entrailles, se sépareront ; un peuple sera plus fort que l’autre et l’aîné servira le cadet ; Quand furent accomplis les jours ou elle devait enfanter, voilà qu’il y avait des jumeaux dans son sein ; le premier sortit : il était roux tout entier comme un manteau de poils ; on l’appela du nom d’esaü ; après cela, sortit son frère et sa main tenait le talon d’esaü ; on l’appela du nom de Jacob ; isaac était âgé de soixante ans à leur naissance ; les garçons grandirent ; esaü fut un habile chasseur, un homme des champs ; Jacob était un homme paisible habitant sous les tentes ; isaac aima esaü car le gibier était de son goût ; rébecca aimait Jacob ; comme Jacob faisait bouillir un bouillon, esaü entra des champs, épuisé ; Esaü dit à Jacob : laisse moi avaler de ce roux, de ce roux là car je suis épuisé ; voilà pourquoi on l’a appelé du nom d’edom ; Jacob dit : vends moi tout de suite ton droit d’aînesse ; Esaü dit : voici que je vais mourir ; que m’importe le droit d’aînesse ? Jacob dit : jure le moi tout de suite ; il le lui jura et vendit son droit d’aînesse à Jacob ; Alors Jacob donna à esaü du pain et du bouillon de lentilles ; il mangea et but, se leva et partit ; c’est ainsi qu’esaü méprisa le droit d’aînesse ; Il y eut une famine dans le pays, outre la première famine qui avait eu lieu aux jours d’Abraham, et isaac se rendit à guerar, chez abimèlek, roi des philistins ; Yhwh lui apparut et dit : ne descends pas en Egypte, demeure dans le pays que je te dirai ; réside dans ce pays ; je serai avec toi et je te bénirai car c’est à toi et à ta descendance que je donnerai tous ces pays et je tiendrai le serment que j’ai fait à Abraham ton père ; je multiplierai ta descendance comme les étoiles du ciel, je donnerai à ta descendance tous ces pays ci et par ta descendance se béniront toutes les nations de la terre, en retour de ce qu’Abraham a obéi à ma voix et qu’il a observé mon observance, mes commandements, mes ordonnances et mes lois ; isaac habita donc à guerar ; lorsque les gens du lieu l’interrogeaient sur sa femme, il disait : c’est ma sœur ; car il craignait de dire : c’est ma femme ; de peur que, se disait-il, les gens du lie u ne me tuent à cause de rébecca car elle était agréable à voir ; or il était là depuis un assez long temps, lorsque abimèlek, roi des philistins, regardant par la fenêtre, vit isaac qui folâtrait avec rébecca, sa femme ; abimèlek appela isaac et dit : a coup sûr, c’est ta femme ! comment donc as tu dit : c’est ma sœur ? Isaac lui dit : c’est que je me disais : je risque de mourir à cause d’elle ; Abimèlek dit : que nous as tu fait là ! pour un peu, quelqu’un du peuple couchait avec ta femme et tu aurais fait venir sur nous une faute ! alors abimèlek donna cet ordre à tout le peuple : quiconque touchera à cet homme et à sa femme sera mis à mort ; isaac fit des semailles dans ce pays et cette année là, il trouva le centuple ; Yhwh le bénit et l’homme devint grand, grandit de plus en plus, jusqu'à devenir très grand ; il eut des troupeaux de petit bétail, des troupeaux de gros bétail et de nombreux serviteurs et les philistins en devinrent jaloux ; Tous les puits qu’avaient creusés les serviteurs de son père, aux jours d’Abraham, son père, les philistins les avaient bouchés et remplis de terre ; abimèlek dit à isaac : va-t’en d’ici car tu es devenu beaucoup trop fort pour nous ; isaac s’en alla donc de là, campa dans la vallée de guerar et y habita ; isaac creusa de nouveau les puits d’eau qu’on avait creusés aux jours d’Abraham son père et que les philistins avaient bouchés après la mort d’Abraham et il leur donna les mêmes noms que leur avait donnés son père ; les serviteurs d’isaac creusèrent dans la vallée et ils y trouvèrent un puits d’eau vive ; mais les bergers de guerar cherchèrent querelle aux bergers d’isaac en disant : l’eau est à nous ! isaac appela le puits du nom de eseq parce qu’ils s’étaient disputés avec lui ; ils creusèrent un autre puits et on se querella encore à son sujet ; il l’appela du nom de sitna ; étant parti de là, il creusa un autre puits et on ne se querella pas à son sujet ; il l’appela du nom de rehobôt car maintenant dit-il, Yhwh nous a mis au large et nous fructifierons dans le pays ; De là, il monta à bersabée ; Yhwh lui apparut cette nuit là et dit : je suis le dieu d’Abraham, ton père, ne crains pas, car je suis avec toi ; je te bénirai et multipliera ta descendance, à cause d’Abraham, mon serviteur ; là il bâtit un autel et invoqua le nom de Yhwh ; là il tendit sa tente et là les serviteurs d’isaac firent un puits ; abimèlek alla le trouver, de guerar, avec ahouzzat, son ami, et pikol, le chef de son armée ; isaac leur dit : pourquoi êtes vous venus me trouver alors que vous me haïssez et m’avez renvoyé de chez vous ? Ils dirent : nous avons vu clairement que Yhwh était avec toi et nous avons dit : qu’il y ait un serment imprécatoire entre nous, entre nous et toi ; concluons alliance avec toi : tu ne nous feras pas de mal, de même que nous ne t’avons pas touché, et de même que nous ne t’avons fait que du bien et t’avons laissé partir en paix ; tu est maintenant le béni de Yhwh ! il leur fit un festin et ils mangèrent et burent ; ils se levèrent de grand matin et se prêtèrent serment l’un à l’autre, puis isaac les laissa partir et ils s’en allèrent de chez lui en paix ; or en ce jour là, les serviteurs vinrent lui donner des nouvelles du puits qu’ils avaient creusé et ils lui dirent : nous avons trouvé l’eau ; il appela le puits sabée ; voilà pourquoi le nom de la ville est bersabée, jusqu'à ce jour ; quand esaü fut âgé de quarante ans, il prit pour femmes Judith, fille de beéri lehittite et basmat, fille d’elôn le hittite ; elles furent un sujet d’amertume pour isaac et pour rébecca ; Isaac était devenu vieux et ses yeux s’étaient affaiblis au point de ne plus voir ; il appela esaü son fils aîné et lui dit : mon fils ! celui ci lui dit : me voici ; isaac dit : me voici devenu vieux, je ne sais pas le jour de ma mort ; et maintenant prends ton attirail, ton carquois et ton arc, sors dans la campagne et chasse pour moi du u gibier ; puis prépare moi un régal comme je l’aime et apporte le moi que je mange pour que mon âme te bénisse avant que je meure ; et rébecca écoutait pendant qu’isaac parlait à esaü son fils, esaü alla dans la campagne chasser du gibier pour son père ; rébecca dit à Jacob son fils : voici que j’ai entendu ton père parler à esaü, ton frère, en ces termes : apporte moi du gibier et prépare moi un régal que je mange et que je te bénisse devant Yhwh avant ma mort ; et maintenant mon fils, écoute bien ce que je vais te commander ; va au troupeau et prends moi de là deux beaux chevreaux et j’en préparerai pour ton père un régal comme il l’aime ; Tu l’apporteras à ton père et il mangera pour qu’il te bénisse avant sa mort ; Jacob dit à rébecca, sa mère : mais esaü, mon frère est un homme velu et moi je n’ai pas de poil ; Peut être mon père va-t-il me palper ; je passerai à ses yeux pour un railleur et je ferai venir sur moi une malédiction et non une bénédiction ; sa mère lui dit : ta malédiction qu’elle soit sur moi, mon fils ; écoute moi seulement et va me prendre les chevreaux ; il alla les prendre et les apporta à sa mère qui en prépara un régal comme l’aimait son père ; rébecca prit les habits d’esaü son fils aîné, les plus beaux qu’elle avait à la maison, et elle en revêtit Jacob, son frère cadet ; avec les peaux des chevreaux elle recouvrit ses mains et son cou qui étaient sans poil ; puis elle mit dans les main de Jacob son fils, le régal et le pain, qu’elle avait préparés ; il entra chez son père et dit : mon père ! isaac dit : me voici ; qui es-tu mon fils ? Jacob dit à son père : je suis esaü, ton premier né, j’ai fait comme tu m’as dit ; lève toi, je te prie, assieds toi et mange de mon gibier, pour que ton âme me bénisse ; isaac dit à son fils : comme tu as trouvé vite, mon fils ! c’est dit-il que Yhwh ton dieu, ma ménagé une rencontre ; isaac dit à Jacob : avance donc que te palpe, mon fils pour savoir si tu es mon fils esaü ou non ; Jacob s’avança vers isaac, son père, qui le palpa et dit : la voix est la voix de Jacob mais les mains sont les mains d’esaü ; et il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues comme les mains d’esaü, son frère et il le bénit ; il dit : c’est bien toi mon fils esaü ? C’est moi, dit-il ; isaac dit : sers moi, que je mange du gibier de mon fils, afin que mon âme te bénisse ; Jacob le servit et il mangea puis il lui apporta du vin et but ; isaac, son père, lui dit : avance donc et embrasse moi, mon fils ; il s’avança et l’embrassa ; quand isaac sentit l’odeur de ses habits, il le bénit et dit : oui , l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ qu’a béni Yhwh ! que dieu te donne avec la rosée du ciel et de gras terroirs, abondance de froment et de vin nouveau ! que tes peuples te servent, que des tribus se prosternent devant toi ; sois un maître pour tes frères et que se prosternent devant roi les fils de ta mère ; maudit soit qui te maudira, béni soit qui te bénira ! comme isaac achevait de bénir Jacob et que Jacob sortait tout juste de devant isaac, son père esaü, son frère, arrive de sa chasse ; lui aussi prépara un régal et l’apporta à son père : que mon père se lève et qu’il mange du gibier de son fils pour que ton âme me bénisse ! isaac son père, lui dit : : qui es tu ? Il dit : je suis ton fils, ton premier né Esaü ; Isaac fut pris de tremblement, d’un très grand tremblement et il dit : qui est donc celui qui a chassé du gibier et me l’a apporté ? J’ai mangé de tout avant que tu n’arrives et je l’ai béni ; et béni sera-t-il ! lorsque esaü entendit les paroles de son père, il poussa un cri, un grand cri et amer à l’extrême et il dit à son père : béni moi, moi aussi, mon père ; isaac dit : ton frère est venu par ruse et à pris ta bénédiction ; esaü dit : est ce parce qu’il a été appelé du nom de Jacob qu’il m’a supplanté par deux fois ? Il avait pris mon droit d’aînesse et voici que maintenant il me prend ma bénédiction ! puis il dit : ne m’as tu pas réservé une bénédiction. Isaac répondit et il dit à esaü : voici que j’ai fait de lui ton maître et lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l’ai pourvu de froment et de vin nouveau ; pour toi, dès lors que puis faire, mon fils ? Esaü dit à son père : n’as t que cette seule bénédiction, mon père ? Bénis moi aussi mon père ! isaac garda le silence et esaü éleva la voix et pleura ; isaac son père, prit la parole et lui dit : voici : loin des gras terroirs sera ton habitat, et loin de la rosé qui descend du ciel ; de ton glaive tu vivrais, et ton frère tu serviras, mais à force de vagabonder, tu arracheras son joug de dessus ton cou ; esaü prit Jacob en haine à cause de la bénédiction dont l’avait béni son père et esaü dit en son cœur : proches sont les jours du deuil mon père, alors je tuerai Jacob, mon frère ; on rapporta à rébecca les paroles d’esaü, son fils aîné ; elle envoya appeler Jacob, son fils cadet, et lui dit : voici que esaü ton frère, veut se venger de toi en te tuant ; et maintenant mon fils, écoute moi bien : debout ! fuis chez laban mon frère à harân ; tu habiteras avec lui quelque temps, jusqu’à »à ce que se détourne de toi la colère de ton frère et qu’il oublie ce que tu lui as fiat ; je t’enverrai chercher de là bas ; pourquoi serais-je privée de vous deux en un seul jour ? Rébecca dit à isaac : je suis dégoûtée de la vie à cause des filles de het ; si Jacob prend une femme comme celles là, d’entre les filles de het, d’entre les filles du pays, que m’importe la vie Isaac appela Jacob, le bénit et lui donna cet ordre : tu ne prendras pas, lui dit-il, une femme d’entre les filles de canaan ; debout ! va en paddân-aram, à la maison de betouél, le père de ta mère et là prends pour toi une femme d’entre les filles de laban, le frère de ta mère ; et que El chaddaï te bénisse, qu’il te fasse fructifier et multiplier pour que t u deviennes une assemble de peuples ; qu’il te donne la bénédiction d’Abraham, à toi et à ta descendance avec toi pour que tu possèdes le pays de tes pérégrinations que dieu a donné à Abraham ; isaac envoya donc Jacob qui s’en alla en paddân-aram chez laban, fils de betouél l’araméen, frère de rébecca, la mère de Jacob et d’esaü ; Esaü vit qu’isaac avait béni Jacob et l’avait envoyé en paddân -aram pour y prendre femme, qu’en le bénissant il lui avait donné cet ordre : tu ne prendras pas une femme d’entre les filles de canaan et que Jacob, écoutant son père et sa mère, s’en était allé en paddân-aram ; esaü vit que les filles de canaan déplaisaient à isaac, son père, et esaü s’en alla chez ismaël et prit pour femme, en plus de celles qu’il avait, mahalat, fille d’ismaël, le fils d’Abraham, et sœur de hebayot ; Jacob quitta bersabée et s’en alla vers harân ; il atteignit un certain lieu et s’y arrêta pour la nuit car le soleil était couché ; Prenant une des pierres du lieu, il en fit son chevet et coucha en ce lieu ; il eut un songe : voilà qu’une échelle était dressé à terre et son sommet touchait le ciel et voilà que des anges de dieu montaient et descendaient ; et voilà que Yhwh se tenait debout près de lui ; il dit : je suis Yhwh, le dieu d’Abraham, ton père et le dieu d’isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, c’est à toi que je la donnerai ainsi qu’à ta descendance ; ta descendance sera comme la poussière de la terre ; tu déborderas à l’ouest et à l’est, au nord et au midi ; et par toi se béniront toutes les familles de la terre, par toi et par ta descendance ; et voici que moi, je suis avec toi ; je te garderai partout ou tu iras et je te ramènerai vers ce sol car je ne t’abandonnerai pas, que je n’aie fait ce que je t’ai dit ; Jacob se réveilla de son sommeil et il dit : en vérité, Yhwh est en ce lieu et moi, je ne le savais pas ! il eut peur et dit : que ce lieu est terrible ! ce n’est rien moins qu’une maison de dieu et c’est la porte du ciel ; Jacob se leva de grand matin, prit la pierre dont il avait fait son chevet, la plaça en stèle et versa de l’huile sur son sommet ; il appela ce lieu du nom de béthel mais primitivement le nom de la ville était louz ; Jacob voua ce voeu : si dieu est avec moi et s’il me garde dans ce voyage que j’entreprends, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, si je reviens sain et sauf dans la maison de mon père, Yhwh sera mon dieu et cette pierre que j’ai placée en stèle sera une maison de Dieu et de tout ce que tu me donneras je te paierai fidèlement la dîme ; Jacob reprit sa marche et s’en alla vers le pays des fils de l’orient ; et voici qu’il vit un puits dans la campagne et voici qu’il y avait là trois troupeaux de petit bétail couchés près du puits car c’était à ce puits qu’on faisait boire les troupeaux ; il y avait une grosse pierre sur la bouche du puits ; quand tous les troupeaux étaient rassemblés là, on roulait la pierre de dessus la bouche du puits et on faisait boire le petit bétail puis on ramenait la pierre sur la bouche du puits à sa place ; Jacob dit aux bergers : mes frères, ou êtes vous ? ils dirent : nous sommes de harân ; il leur dit : connaissez vous laban, fils de nahor ? Ils firent : nous le connaissons ; il leur dit : se porte-t-il bien ? ils dirent : il se porte bien et voici Rachel, sa fille, qui arrive avec le petit bétail ; il dit : voici qu’il fait encore grand jour ; ce n’est pas le moment de rassembler les bêtes, faits boire le petit bétail et allez faire paître ; ils dirent : nous ne pouvons le faire avant que soient rassemblés tous les troupeaux ; alors on roule la pierre de dessus la bouche du puits et nous faisons boire le petit bétail ; il parlait encore avec eux quand Rachel arriva avec le petit bétail de son père ; car elle était bergère ; or dès que Jacob vit Rachel, la fille de laban, frère de sa mère et le petit bétail de laban, frère de sa mère, Jacob s’avança, roula la pierre de dessus la bouche du puits et fit boire le petit bétail de laban, frère de sa mère ; puis Jacob embrassa Rachel, éleva la voix et pleura ; Jacob apprit à Rachel qu’il était le frère de son père et qu’il était le fils de rébecca et elle courut l’apprendre à son père ; or dès que laban eut entendu parler de Jacob, le fils de sa sœur, il courut à sa rencontre, l’étreignit, l’embrassa tendrement et le fit entrer dans sa maison ; Jacob raconta à laban tout ce qui était arrivé, et laban lu dit : oui tu es mes os et ma chair ! Jacob habita avec lui un mois durant ; laban dit à Jacob : parce que tu es mon frère, vas-tu me servir pour rien ? indique moi quel sera ton salaire ; or laban avait deux filles ; le nom de l’aînée était léa, le nom de la cadette était Rachel ; léa avait les yeux faibles, tandis que Rachel était bien faite et belle à voir ; Jacob aimait Rachel, il dit : je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette ; laban dit : mieux vaut te la donner que de la donner à un autre homme ; reste chez moi ; Jacob servit sept ans pour Rachel et ils lui parurent quelques jours, tellement il l’aimait ! Puis Jacob dit à laban : donne moi ma femme car mon temps est accompli et je veux aller vers elle ; laban réunit out les gens du lieu et fit un festin ; mais le soir, il prit léa, sa fille et l’amena à Jacob qui alla vers elle ; laban donna son esclave zilpa pour esclave à léa sa fille ; or au matin, voilà que c’était léa ! Jacob dit à laban : que m’as tu fait là ! pourquoi donc m’as tu trompé ? Laban dit : cela ne se fait pas dans notre contrée de donner la plus jeune avant l’aînée ; accomplis la semaine de celle ci et nous te donnerons aussi l’autre pour le service que tu feras encore chez moi pendant sept autres années ; Jacob fit ainsi : il accomplit cette semaine-là et laban lui donna Rachel, sa fille, pour femme ; laban donna son esclave bilha pour esclave à Rachel, sa fille ; Jacob alla aussi vers Rachel et même il aima Rachel plus que léa ; il servit encore chez laban sept autres années ; Yhwh vit que léa était haïe et il ouvrit le sein de léa tandis que Rachel était stérile ; léa conçut et enfanta un fils qu’elle appela du nom de Ruben car elle dit : puisque Yhwh a vu ma misère, maintenant mon mari m’aimera ; elle conçut encore et enfanta un fils ; elle dit : Yhwh a entendu que j’étais haïe et il m’a donné encore celui-ci et elle l’appela du nom de Siméon ; elle conçut encore et enfanta u un fils ; elle dit : cette fois ci, mon mari s’attachera à moi car je lui ai enfanté trois fils ; voilà pourquoi elle l’appela du nom de lévi ; elle conçut encore et enfanta un fils ; elle dit : cette fois, je célébrerai Yhwh ; voilà pourquoi elle l’appela du nom du judas ; alors elle cessa d’enfanter ; Rachel vit qu’elle n’avait pas donné d’enfant à Jacob ; Rachel devint jalouse de sa sœur et elle dit à Jacob :donne moi des fils ou je meurs ! la colère de Jacob s’enflamma contre Rachel et il dit : suis-je à la place de dieu qui t’a refusé le fruit des entrailles ? elle dit : voici ma servante bilha ; va vers elle : qu’elle enfante sur me genoux et que par elle, j’aie moi aussi, des enfants ; elle lui donna pour femme bilha, son esclave et Jacob alla vers elle ; bilha conçut et enfanta un fils à Jacob ; Rachel dit : dieu m’a rendu justice ; il a aussi entendu ma voix et m’a donné un fils ; voilà pourquoi elle l’appela du nom de dan ; bilha, l’esclave de Rachel, conçut encore et enfanta un second fils à Jacob ; Rachel dit : j’ai livré contre ma sœur des combats de dieu et je l’ai emporté ! et elle l’appela du nom de Nephtali ; quand léa vit qu’elle avait cessé d’enfanter, elle prit zilpa son esclave et la donna pour femme à Jacob ; zilpa, l’esclave de léa, enfanta un fils à Jacob ; léa dit : par bonne fortune ! et elle l’appela du nom de gad ; zilpa, l’esclave de léa enfanta un second fils à Jacob ; léa dit : pour mon bonheur ! car les filles me proclameront heureuse ! et elle l’appela du nom d’Aser ; s’en étant allé aux jours de la moisson des blés, Ruben trouva dans les champs des mandragores et les apporta à léa, sa mère ; Rachel dit à léa : donne moi je te prie des mandragores de ton fils ; elle lui dit : est ce trop peu pour toi d’avoir pris mon mari que tu prennes encore les mandragores de mon fils ? Eh bien, dit Rachel, qu’il couche avec toi cette nuit, en échange des mandragores de ton fils ! comme Jacob rentrait des champs le soir, léa sortit à sa rencontre et dit : c’est vers moi que tu viendras car je t’ai vraiment pris à gages our les mandragores de mon fils ; il coucha donc avec elle cette nuit là ; dieu exauça léa ; elle conçut et enfanta à Jacob un cinquième fils ; léa dit : dieu m’a donné mes gages pour avoir donné mon esclave à mon mari ; et elle l’appela du nom d’issachr ; léa conçut encore et enfanta un sixième fils à Jacob ; léa dit : dieu m’a fait un beau cadeau ; cette fois mon mari habitera avec moi car je lui ai enfanté six fils et elle l’appela du nom de zabulon, ensuite elle enfanta une fille qu’elle appela du nom de dina ; dieu se souvint de Rachel, dieu l’exauça et ouvrit son sein ; elle conçut et enfanta un fils ; elle dit : dieu a enlevé mon opprobre, et elle l’appela du nom de joseph, en disant : que Yhwh m’ajoute un autre fils ; lors donc que Rachel eut enfanté joseph, Jacob dit à laban : laisse moi partir, que j’aille chez moi dans mon pays ; donne moi mes femmes et mes enfants pour lesquels je t’ai servi et que je m’en aille car tu sais le service que j’ai fait chez toi ; laban lui dit : si j’ai trouvé grâce à tes yeux ; j’ai sur par divination que Yhwh m’a béni à cause de toi ; puis il dit : fixe moi ton salaire et je te le donnerai ; Jacob lui dit : tu sais comment je t’ai servi et ce que ton bétail est devenu avec moi ; le peu que tu avais avant moi s’est accru jusqu'à déborder ; Yhwh t’a béni sur mes pas ; et maintenant quand travaillerai-je aussi pour ma maison ? Que dois-je te donner ? dit laban ; Jacob dit : tu ne me donneras rien ; si tu fais pour moi la chose que voici, je recommencerai à paître ton troupeau ; je passerai aujourd’hui parmi tout ton petit bétail et je mettrai à part tout agneau moucheté ou tacheté, tout agneau noir parmi les moutons et ce qui est tacheté ou moucheté parmi les chèvres : ce sera mon salaire et mon honnêteté témoignera pour moi dans la suite, quand tu viendras pour te rendre compte de mon salaire : tout ce qui ne sera pas moucheté ou tacheté parmi les chèvres ou noir parmi les moutons sera chez moi un vol ; eh bien ! dit laban, qu’il en soit selon ta parole ! ce jour là, il mit à part les boucs rayés ou tachetés, toutes les chèvres mouchetées ou tachetées, tout ce qui avait du blanc et tout ce qui était noir parmi les moutons ; et il les confia à ses fils ; puis il mit trois jours de marche entre lui et Jacob ; et Jacob faisait paître le reste du troupeau de laban ; Jacob se procura des baguettes fraîches de peuplier d’amandier et de platane ; Il y pela des bandes blanches mettant à nu le blanc qui était sur les baguettes, puis il plaça les baguettes qu’il avait pelées dans les auges, dans les abreuvoirs ou les bêtes venaient boire, devant les bêtes, qui entraient en chaleur quand elles venaient boire ; comme les bêtes entraient en chaleur devant les baguettes, elles mettaient bas des petits rayés, mouchetés ou tachetés ; quant aux moutons, Jacob les mit à part et il tourna la face des bêtes vers ce qui était rayé et vers tout ce qui était noir dans le troupeau de laban ; il se fit ainsi des troupeaux à lui seul qu’il ne mit pas avec les troupeaux de laban ; de plus, chaque fois qu’entraient en chaleur les bêtes les plus robustes, Jacob mettait les baguettes sous les yeux des bêtes dans les auges pour qu’elles entrent en chaleur devant le baguettes ; mais quand les bêtes étaient chétives, il n’en mettait pas, si bien que les chétives étaient pour laban et les robustes pour Jacob ; ainsi l’homme s’accrut extrêmement jusqu'à déborder ; il eut des petit bétail en quantité, des esclaves, hommes et femmes, des chameaux et des ânes ; Jacob fut informé des propos des fils de laban :Jacob disaient ils a pris tout ce qui était à notre père et c’est de ce qui appartenait à notre père qu’il s’est fait toute cette opulence ; Jacob vit à la mine de laban, qu’il n’était plus avec lui comme auparavant ; Yhwh dit à Jacob : retourne au pays de tes pères dans ta parenté et je serai avec toi ; Jacob fit appeler Rachel et léa aux champs près de son troupeau et il leur dit : je vois à la mine de votre père qu’il n’est plus envers moi comme auparavant mais le dieu de mon père a été avec moi ; vous savez vous mêmes que j’ai servi votre père de toutes mes forces ; votre père s’est joué de moi, changeant par dix fois mon salaire, mais dieu ne lui a pas permis de me faire du mal ; quand il disait : les bêtes mouchetées seront ton salaire, toutes les brebis faisaient des petits moucheté ; quand il disait : les bêtes rayées seront ton salaire, toutes les brebis faisaient des petits rayés ; dieu a enlevé son bétail à votre père et me l’a donné ; or au temps ou les bêtes entrent en chaleur, je levai les yeux et je vis en songe que les boucs qui couvraient les bêtes étaient rayés, mouchetés ou marquetés ; l’ange de dieu dit en songe : Jacob ; je dis : me voici ; il dit : lève les yeux et vois : tous les boucs qui couvrent les bêtes sont rayés, mouchetés ou marquetés ; car j’ai vu tout ce que laban te fait ; je suis le dieu de béthel, ou tu as oint une stèle ou tu m’as voué un voeu ; maintenant debout ; sors de ce pays et retourne en ton pays natal ; Rachel et léa prirent la parole et lui dirent : avons nous encore une part et un héritage dans la maison de notre père ? ne nous tient-il pas pour des étrangères puisqu’il nous a vendu et qu’il a bel et bien mangé notre argent ? oui toute la richesse que dieu a enlevée à notre père est à nous et à nos fils ; fais donc maintenant ce que dieu t’a dit ; Jacob se leva, fit monter ses fils et ses femmes sur les chameaux et emmena tout son troupeau et tous les biens qu’il avait acquis, le troupeau qu’il possédait, qu’il avait acquis en paddân aram pour aller chez isaac son père, au pays de canaan ; comme laban était allé tondre son petit bétail, Rachel déroba les teraphim de son père ; Jacob abusa l’esprit de laban l’araméen en ne lui annonçant pas qu’il s’enfuyait ; il s’enfuit avec tout ce qui était à lui ; il partit, passa le fleuve et se dirigea vers la montagne du Galaad ; le troisième jour on annonça à laban que Jacob s’était enfui ; il prit ses frères avec lui et après sept jours de marche à sa poursuite, il rejoignit à la montagne du Galaad ; mais dieu vint vers laban l’araméen, dans un songe de nuit et il dit : garde toi de parler avec Jacob en bien ou en mal ;laban atteignit Jacob alors que Jacob avait planté sa tente dans la montagne et laban planta sa tente dans la montagne du Galaad ; laban dit à Jacob : qu’as tu fait d’abuser mon esprit et d’emmener mes filles comme une prise de guerre ; pourquoi t’es tu enfui secrètement et m’as tu abusé au lieu de m’avertir ? je t’aurais reconduit dans la joie et les chants avec le tambourin et la lyre ; tu ne m’as pas laissé embrasser tendrement mes fils et mes filles ; vraiment tu t’es conduit follement ; il est en mon pouvoir de vous faire du mal mais le dieu de votre père m’a dit la nuit dernière : garde toi de parler avec Jacob en bien ou en mal ; et maintenant que tu es parti parce que tu languissais tellement après la maison de ton père, pourquoi as tu dérobé mes dieux ? Jacob répondit et il dit à laban : c’est que j’ai eu peur car je me suis dit que tu pourrais bien me prendre de force tes filles ; quant à celui chez qui tu trouveras tes dieux il ne vivra pas ; devant nos frères, reconnais ce qui est à toi chez moi et prends le ; Jacob ne savait pas que Rachel les avait dérobés ; laban entra dans la tente de Jacob puis dans la tente de léa puis dans la tente des deux servantes mais il ne trouva rien ; il sortit de la tente de léa et entra dans la tente de Rachel ; Rachel avait pris les teraphim, les avait mis dans le bât du chameau et s’était assise sur eux ; laban palpa toute la tente, mais il ne trouve rien ; Rachel dit à son père : qu’il n’y ait pas de colère dan les yeux de mon seigneur si je ne puis me lever devant toi, car j’ai ce qui arrive aux femmes ; laban fouilla mais il ne trouva pas les teraphim ;Jacob se mit en colère et fit le procès de laban ; Jacob prit la parole et dit à laban : quel est mon forfait, quel est mon péché que tu t’acharnes après moi ? tu a palpé toutes mes affaires ; qu’as tu trouve de toutes les affaires de ta maison ? Mets le ici devant mes frères et tes frères et qu’ils décident entre nous deux ; voici vingt ans que je suis chez toi ; tes brebis et tes chèvres n’ont pas avorté et je n’ai as mangé les béliers de ton troupeau ; les bêtes déchirées, je ne te les rapportais pas, j’en subissais le dommage ; tu me les réclamais qu’on me les eût volées de jour ou de nuit ; j’étais dévoré le jour par la chaleur et par le froid la nuit et le sommeil s’est enfui de mes yeux ; mes voici depuis vingt ans dans ta maison ; je t’ai servi quatorze ans pour tes deux filles et six ans pour ton troupeau et par dix fois tu as changé mon salaire ; si le dieu de mon père, le dieu d’Abraham, la frayeur d’isaac n’avait pas été pour moi, tu m’aurais maintenant renvoyé les mains vides ; dieu a vu ma misère et la fatigue de mes mains et la nuit dernière, il a décidé : laban répondit et il dit à Jacob : ces filles sont mes filles, ces fils sont mes fils , ce troupeau est mon troupeau ; tout ce que tu vois est à moi ; et à mes filles que voici que leur ferai je aujourd’hui ou à leurs fils qu’elles ont enfantés ; et maintenant allons concluons une alliance moi et toi et que cela serve de témoin entre moi et toi ; alors Jacob prit une pierre et l’érigea en stèle ; puis Jacob dit à ses frères : ramassez des pierres ; ils prirent des pierres et en firent un monceau et ils mangèrent là sur le monceau ; laban l’appela yegar-sahadouta et Jacob l’appela galéed ;laban dit : que monceau soit aujourd’hui un témoin entre moi et toi ; voilà pourquoi on l’a appelé du nom de galéed et aussi de miçpa parce qu’il dit : que Yhwh guette entre moi et toi quand nous serons cachés à la vue l’un de l’autre ; si tu humilies mes filles et si tu prends des femmes en plus de mes filles bien qu’il n’y ait personne avec nous, vois dieu est témoin entre moi et toi ; et laban dit à Jacob : voici ce monceau et voici la stèle que j’ai élevée entre moi et t toi ; témoin sera ce monceau et témoin la stèle que moi je ne dois pas dépasser ce monceau vers toi et que tu ne dois pas dépasser ce monceau vers cette stèle vers moi pour mal faire ; que le dieu d’Abraham et le dieu de nahor juge entre nous ; et Jacob jura par la frayeur de son père isaac ; Jacob fit un sacrifice sur la montagne et il invita ses frères à prendre un repas ; ils prirent un repas et passèrent la nuit sur la montagne ; Laban se leva de grand matin, embrassa tendrement ses fils et ses filles, les bénit et s’en alla ; et laban retourna chez lui ; Jacob allait son chemin quand des anges de dieu le rencontrèrent ; Jacob dit en les voyant : c’est un camp de dieu ; et il appela ce lieu du nom de mahamaïm ; Jacob envoya devant lui des messagers vers esaü son frère, au pays de séïr, dans la campagne d’edon ; il leur donna cet ordre : voici comment vous parlerez à mon seigneur, à esaü : ainsi parle ton serviteur Jacob : j’ai résidé chez laban et j’ai tardé jusqu'à maintenant ; j’ai des bœufs et des ânes, du petit bétail, des esclaves, hommes et femmes et j’envoie l’annoncer à mon seigneur pour trouver grâce à tes yeux ; les messagers revinrent auprès de Jacob en disant : nous sommes allés vers esaü ton frère ; lui même vient à ta rencontre et il a quatre cents hommes avec lui ; Jacob eut grand peur et l’angoisse le saisit ; il répartit en deux camps les gens qui étaient avec lui ainsi que le petit bétail, le gros bétail et les chameaux ; il se disait : si esaü vient contre un camp et le bat, le camp restant pourra s’échapper ; Jacob dit : dieu de mon père Abraham et dieu de mon père Issac, Yhwh, toi qui m’as dit : retourne en ton pays et dans ta parenté et je te ferai du bien ; je suis trop petit pour toutes les grâces et toute la loyauté que tu as témoignées à ton serviteur ; je n’avais en effet que mon bâton quand j’ai passé ce jourdain et maintenant je suis devenu deux camps ; daigne me délivrer de la main de mon frère, de la main d’ésaü car je crains qu’il n’arrive et ne me frappe, la mère avec les fils ; or c’est roi qui as dit : je te ferai beaucoup de bien et je rendrai ta descendance comme le sable de la mer qu’on ne peut compter tant il est nombreux ; il passa la nuit en ce lieu ; puis il prit sur ce qui était venu en ses mains de quoi faire un présent à esaü son frère : deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers, trente chamelles qui allaitaient avec leurs petits, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânons ; il les confia à ses serviteurs, troupeau par troupeau, séparément et il dit à ses serviteurs : passez devant moi et laissez un espace entre chaque troupeau ; et au premier il donna cet ordre : lorsque esaü mon frère te rencontrera et te demandera : a qui es-tu ? Ou vas-tu ? a qui appartient ce qui est devant toi ? tu diras : a ton serviteur Jacob ; c’est un présent qu’il envoie à mon seigneur esaü et voici que lui même est derrière nous ; il donna le même ordre au second puis au troisième puis à tous ceux qui marchaient derrière les troupeaux : c’est dit-il en ces termes que vous parlerez à esaü quand vous le trouverez ; vous direz : et même voici que ton serviteur Jacob est derrière nous ; car il se disait : je l’apaiserai par ce présent qui me précède après quoi je paîtrai devant lui ; peut-être me fera-t-il bon accueil ; le présent défila en avant de lui ; lui même passa cette nuit là dans le camp ; cette nuit là, il se leva, prit ses deux femmes, ses deux esclaves et ses onze enfants et il passa le gué du yabboq ; il les prit et leur fit passer le torrent ; il fit passer aussi tout ce qui était à lui ; Jacob resta seul ; un homme combattit avec lui jusqu'à la montée de l’aurore ; voyant qu’il ne pouvait l’emporter sur lui, il toucha le creux de sa hanche et le creux de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il combattait avec lui ; il dit : laisse moi partir car l’aurore est montée ; Jacob dit : je ne te laisserai pas partir que tu ne m’aies béni ; il lui dit : quel est ton nom ? Il dit : Jacob ; il dit alors : on ne t’appellera plus du nom de Jacob mais Israël car tu as lutté avec dieu et avec des hommes et tu l’as emporté ; Jacob interrogea et dit : indique moi ton nom, je te prie ; il dit : pourquoi donc demandes tu mon nom ? Et là même il le bénit ; Jacob appela ce lieu du nom de penouél ; car dit-il j’ai vu dieu face à face et j’ai eu la vie sauve ; le soleil se levait sur lui lorsqu’il passa penouél et il boitait de la hanche ; voilà pourquoi les fils d’Israël ne mangent pas, jusqu'à ce jour, le nerf sciatique qui est au creux de la hanche parce qu’il avait touché le creux de la hanche de Jacob au nerf sciatique ; Jacob levant les yeux vit qu’esaü arrivait ayant avec lui quatre cents hommes ; il répartit les enfants entre léa, Rachel et les deux esclaves ; il mit en tête les esclaves et leurs enfants, léa et ses enfants derrière, Rachel et joseph derrière ; lui même passa devant eux et se prosterna sept fois à terre avant d’aborder son frère ; mais esaü courut à sa rencontre, l’étreignit, se jeta à son cou et l’embrassa ; et ils pleurèrent ; puis levant les yeux, il vit les femmes et les enfants et il dit : qui sont ceux que tu as là ; ce sont dit-il les enfants dont dieu a favorisé ton serviteur ; alors s’avancèrent les esclaves, elles et leurs enfants et elles se prosternèrent ; léa aussi s’avança avec ses enfants et ils se prosternèrent ; ensuite s’avancèrent joseph et Rachel et ils se prosternèrent ; esaü dit : que veux tu faire de tout ce camp que j’ai rencontré ? c’est dit Jacob pour trouver grâce aux yeux de mon seigneur ; esaü dit : j’ai amplement pour moi mon frère, garde ce qui est à toi ; Jacob dit : on je t’en prie ; si donc j’ai trouvé grâce à tes yeux, tu accepteras mon présent de ma main, puisque j’ai vu ta face comme on voit la face de dieu et tu m’as agréé ; accepte donc mon bienfait qui t’a été amené car dieu m’a favorisé, et j’ai de tout ; il le pressa et esaü accepta ; celui ci dit : partons et marchons je marcherai devant toi ; Jacob lui dit : mon seigneur sait que les enfants sont délicats et que je dois penser aux brebis et aux vaches qui allaitent ; si on les presse un seul jour, tout le petit bétail mourra ; que mon seigneur passe donc devant son serviteur et moi je cheminerai doucement au pas du convoi qui est devant moi et au pas des enfants jusqu’à ce que j’arrive chez mon seigneur en séïr ; esaü dit : permets du moins que je laisse avec toi quelques uns des gens qui sont avec moi ; a quoi bon dit Jacob que je trouve seulement grâce aux yeux de mon seigneur ; esaü reprit ce jour là son chemin vers séïr ; quant à Jacob, il partit pour soukkot ; il s’y bâtit une maison et fit des huttes pour son bétail ; voilà pourquoi on a appelé ce lieu du nom de soukkot ; Jacob arriva sain et sauf à la ville de sichem qui est au pays de canaan quand il revint de paddân-aram et il campa en face de la ville ; il acheta aux fils de hamor le père de sichem pour cent qesitas, la parcelle de champ ou il avait tendu sa tente et il y dressa un autel qu’il appela el-elohé-israël ; Dina, la fille que léa avait enfantée à Jacob, sortit pour regarder les filles du pays ; sichem fils de hamor, le hiwwite, prince du pays la vit, l’enleva, coucha avec elle et lui fit violence ; puis son âme s’attacha à dina, la fille de Jacob ; il aima la jeune fille et parla au cœur de la jeune fille ; sichem dit à hamor son père : prends moi cette enfant pour femme ; Jacob avait appris qu’il avait souillé dina, sa fille mais comme ses fils étaient aux champs avec son troupeau, Jacob se tut jusqu'à leur retour ; hamor père de sichem se rendit auprès de Jacob pour lui parler ; lorsque de retour des champs, les fils de Jacob apprirent la chose, ces hommes furent affligés et ils entrèrent en grande colère devant l’insanité que sichem avait commise en Israël en couchant avec la fille de Jacob : chose qui ne se fait pas ! hamor leur parla en ces termes : sichem mon fils a l’âme éprise de votre fille ; je vous en prie, donnez la lui pour femme ; alliez vous par mariage avec nous ; vous nous donnerez vos filles et vous prendrez pour vous les nôtres ; vous habiterez avec nous et le pays sera devant vous : vous pourrez y habiter, le parcourir, y acquérir des propriétés ; sichem dit au père et aux frères de dina : que je trouve grâce à vos yeux et je donnerai ce que vous me direz ; si haut que vous m’en fixiez le mohar et le don, je donnerai ce que vous me direz mais donnez moi la jeune fille pour femme ! les fils de Jacob répondirent à seichem et à hamor son père ; ils parlèrent avec ruse parce qu’il avait souillé dina leur sœur ; ils leur dirent : nous ne pouvons faire cette chose là ; donner notre sœur à un homme au prépuce ; ce serait pour nous un opprobre ; a cette seule condition nous vous donnerons notre consentement : c’est que vous deveniez comme nous en faisant circoncire tous vos mâles ; alors nous vous donnerons nos filles et nous prendrons les vôtres pour nous, nous habiterons avec vous et nous deviendrons un seul peuple ; mais si vous ne nous écoutez pas pour la circoncision, nous prendrons notre fille et nous nous en irons ; leurs paroles plurent à hamor et à sichem, fils de hamor ; et le jeune homme ne tarda pas à faire la chose, amoureux qu’il était de la fille de Jacob ; or il était le plus considéré de toute sa famille ; hamor et sichem, son fils allèrent à la porte de leur ville et parlèrent aux hommes de leur ville en ces termes : ces hommes sont sincères ; qu’ils habitent avec nous dans le pays et qu’ils le parcourent ; et voici que le pays est vaste en tous sens devant eux ; nous prendrons leurs filles pour femmes et nous leur donnerons nos filles ; seulement, ces hommes ne consentiront à habiter avec nous pour devenir un seul peuple, qu’à cette condition : que tout mâle parmi nous soit circoncis comme ils le sont eux-mêmes ; leurs troupeaux, ce qu’ils possèdent, tout leur bétail, cela ne sera-t-il pas à nous ? Donnons leur seulement notre consentement et ils habiteront avec nous ; tous eux qui sortaient d la porte de sa ville écoutèrent hamor et sichem son fils et tous les mâles furent circoncis, tous ceux qui sortaient par la porte de sa ville ; or le troisième jour, alors qu’ils étaient souffrants, deux fils de Jacob, Siméon et lévi, frères de dina prirent chacun son glaive, marchèrent sur la ville en toute sécurité et tuèrent tous le mâles ; ils tuèrent avec le tranchant du glaive hamor et sichem son fils enlevèrent dina de la maison de sichem et partirent ; les fils de Jacob passèrent sur les cadavres et pillèrent la ville parce qu’on avait souillé leur sœur ; ils prirent leur petit et leur gros bétail, leurs ânes ce qui était dans la ville et ce qui était dans les champs ; toutes leurs richesses tous leurs enfants et leurs femmes et ils les emmenèrent captifs et ils pillèrent tout ce qu’il y avait dans les maisons ; Jacob dit à Siméon et à lévi : vous m’avez porté malheur en me rendant odieux aux habitants du pays, aux cananéens et aux perizzites ; moi je ne suis qu’un petit nombre d’hommes ; ils se réuniront contre moi et me battront et je serai anéanti moi et ma maison ; ils dirent : devait-on traiter notre sœur comme une prostituée ? Dieu dit à Jacob : debout ; monte à béthel et habite là bas ; fais-y un autel au dieu qui t’est apparu quand tu fuyais de devant esaü ton frère ; Jacob dit à sa famille et à tous ceux qui étaient avec lui ; enlevez les dieux de l’étranger qui sont au milieu de vous ; purifiez vous et changez de vêtements ; puis nous partirons et nous monterons à béthel ; j’y ferai un autel au dieu qui m’a répondu je jour de ma détresse et qui a été avec moi dans le voyage que j’ai entrepris ; ils donnèrent à Jacob tous les dieux de l’étranger qui étaient entre leurs maison ainsi que les anneaux qu’ils avaient aux oreilles et Jacob les enfouit sous le tétébinthe qui est près de sichem ; ils partirent et ce fut un effroi de dieu sur les villes qui étaient dans leurs environs si bien qu’on ne poursuivit pas les fils de Jacob ; Jacob arriva à louz, c’est à dire béthel qui est au pays de canaan lui et tous les gens qui étaient avec lui ; là il bâtit un autel et il appela ce lieu El béthel car c’est là que dieu s’était révélé à lui quand il fuyait de devant son frère ; alors mourut Débora la nourrice de rébecca et elle fut ensevelie au dessous de béthel sous le chêne qu’on a appelé du nom de chêne des pleurs ; dieu apparut encore à Jacob à son arrivée de paddân-aram et il le bénit ; dieu lui dit : ton nom est Jacob ; on ne t’appellera plus du nom de Jacob mais Israël sera ton nom ; et il l’appela du nom d’Israël ; dieu lui dit : je suis el-chaddaï ; fructifie et multiplie toi ; une nation, une assemblée de nations sortira de toi et des rois sortiront de tes reins ; le pays que j’ai donné à Abraham et à isaac, c’est à toi que je le donnerai et à ta descendance après toi je donnerai ce pays ; dieu remonta d’auprès de lui dans le lieu ou il avait parlé avec lui ; Jacob dressa une stèle dans le lieu ou il lui avait parlé, une stèle de pierre sur laquelle il fit une libation et versa de l’huile ; Jacob appela du nom de béthel le lieu ou dieu lui avait parlé ; ils partirent de béthel ; il y avait encore un bout de chemin pour arriver à ephrata, quand Rachel enfanta ; son enfantement fut pénible ; or pendant qu’elle enfantait péniblement, l’accoucheuse lui dit : ne crains pas : c’est encore un fils que tu as ; or comme son âme s’exhalait car elle se mourrait, elle l’appela du nom de ben-oni mais son père l’appela benjamin ; Rachel mourut et elle fut ensevelie quand ils étaient sur la route d’ephrata, c’est à dire bethléem ; Jacob dressa une stèle sur sa tombe ; c’est la stèle de la tombe de Rachel jusqu'à ce jour ; Israël partit et tendit sa tente au delà de migdal eder ; or pendant qu’Israël demeurait en ce pays, Ruben alla coucher avec bilha concubine de son père et Israël l’apprit ; les fils de Jacob furent au nombre de douze ; fils de léa : le premier né de Jacob, Ruben, puis Siméon, lévi, judas, issachar, zabulon ; fils de Rachel : joseph et benjamin ; fils de bilha, esclave de Rachel : dan et Nephtali ; fils de zilpa, esclave de léa : gad et Aser ; tels sont les fils de Jacob qui lui naquirent en paddân-aram ; Jacob arriva auprès d’isaac son père à mambré à qiryat-ha-arba, c’est à dire hébron ou avaient séjourné Abraham et isaac ; les jours d’isaac furent de cent quatre vingt ans et isaac expira ; il mourut et fut réuni aux siens âgé et rassasié de jours ; esaü et Jacob ses fils l’ensevelirent ; Et voici la descendance d’esaü, c’est à dire edom : esaü prit ses femmes d’entre les filles de canaan : ada fille d’elôn le hittite, oholibama, fille de ana, fils de sibéôn, le horite ; basmat, fille d’ismaël, sœur de nebayot ; ada enfanta à esaü eliphaz, basmat enfanta réouél, oholibama enfanta yéouch, yaalam et qorah ; tels sont les fils d’esaü qui lui naquirent au pays de canaan ; esaü prit ses femmes, ses fils, ses filles , tous les gens de la maison, ses troupeaux, tout son bétail, tout ce qu’il possédait, ce qu’il avait acquis au pays de canaan et il s’en alla au pays de séïr, loin de Jacob, son frère ; car ils avaient trop de biens pour habiter ensemble et le pays de leurs pérégrinations ne pouvait les porter en raison de leurs troupeaux ; ainsi esaü habita dans la montagne de séïr ; esaü c’est edom ; et voici la descendance esaü, père d’edom dans la montagne de séïr ; voici les noms des fils d’esaü : eliphaz, fils de ada, femme d’esaü et réouél, fils de bamat, femme d’ésaü ; les fils d’eliphaz furent : témân, omar, sepho, gaétam, qenaz ; et timna fut concubine d’eliphaz, fils d’esaü et elle enfanta amaleq à eliphaz ; tels sont les fils de ada, femme d’esaü ; et voici les fils de réouél : nahat et zèrah, chamma et mizza ; tels furent les fils de basmat, femme d’esaü ; et ceux ci furent les fils d’olholibama fille de ana, fils de sibéôn, femme d’esaü : elle enfanta à esaü yéouch, yaalam, qorah ; voici les chefs des fils d’esaü ; fils d’eliphaz, premier né d’esaü : le chef témân, le chef omar, le chef sepho, le chef qenae, le chef qorah, le chef gaétam, le chef amaleq ; tels sont les chefs d’eliphaz au pays d’edom, tels sont les fils de ada ; et voici les fils de réouél, fils d’esaü : le chef nahat, le chef zèrah, le chef chamma, le chef mizza ; tels sont les chefs de réouél au pays d’edom, tels sont les fils de basmat, femme d’esaü ; et voici les fils d’oholibama, femme d’esaü : le chef yéouch, le chef yaalam, le chef qorah, tels sont les chefs d’oholibama, fille de ana, femme d’esaü ; tels sont les fils d’esaü ; tels sont leurs chefs, c’est edom ; voici les fils de séïr le horite, les habitants du pays : lotân, chobal, sibéôn, ana, dichôn, eçer, dichân ; tels sont les chefs des horites, les fils de séïr, au pays d’edom ; les fils de lotân furent : hori, héman, et la sœur de lotân était timna ; et voici les fils de chobal : alwân, manahat, ebal, chepho, onam ; et voici les fils de sibéôn : ayya et ana ; c’est le même ana qui trouva les eaux chaudes dans le désert en faisant paître les ânes de sibéôn son père ; et voici les fils de anan : dichôn et oholibama, fille de ana ; et voici les fils de dichôn : hemdân, echbân, yitrân, kerân ; voici les fils d’eçer : bilhân, zaawân, aqân ; voici les fils de dichân : ouç et arân ; voici les chefs des horites : le chef lotân, le chef chobal, le chef sibéôn, le chef anan, le chef dichôn, le chef eçer, le chef dichân ; tels sont les chefs des horites selon leurs clans, au pays de séïr ; et voici les rois qui régnèrent au pays d’edom avant qu’un roi ne régnât sur les fils d’Israël ; en edom régna bêla, fils de Beor et le nom de sa ville était dinhaba ; béla mourut et à sa place régna yobab, fils de zèrah, de boçra ; yobab mourut et à sa place régna houcham du pays des témanites ; houcham mourut et à sa place régna hadaf, fils de bedad qui battit madiân dans la campagne de moab et le nom de sa ville était awit ; hadad mourut et à sa place régna samla de masréqa ; samla mourut et à s place régna chaoul, de rehobothan-nahar ; chaoul mourut et à sa place régna baal-hanân, fils de akbor. Baal-hanân, fils de akbor mourut et à sa place régna hadar ; et le nom de sa ville était paou, et le nom de sa femme mehétabel, fille de matred, fille de mé-zahab ; et voici les noms des chefs d’esaü, selon leurs clans, selon leurs lieux, d’après leurs noms : le chef timma, le chef alwa, le chef yetet, le chef oholibama, le chef ela, le chef pinôn, le chef qenaz, le chef témân, le chef mibçar, le chef magdiél, le chef iram ; tels sont les chefs d’edom, selon leurs habitats dans le pays qui était leur propriété ; c’est là esaü, père d’edom ; Mais Jacob habita dans le pays des pérégrinations de son père dans le pays de canaan ; voici l’histoire de Jacob : joseph, âgé de dix sept ans, il était encore jeune, faisait paître le petit bétail avec ses frères, les fils de bilha et les fils de zilpa, femmes de son père et joseph rapporta à leur père leur mauvaise réputation ; Israël aimait joseph plus que tous ses fils car il était le fils de sa vieillesse et il lui avait fait faire une tunique à longues manches ; ses frères virent que leur père l’aimait plus que tous ses frères, ils le prirent en haine et ils ne pouvaient lui parler amicalement ; joseph eut un songe qu’il fit connaître à ses frères ; il leur dit : écoutez je vous prie ce songe que j’ai eu ; voici que nous étions à lier des gerbes au milieu des champs et voici que ma gerbe se leva et qu’elle se tint debout et voici que vos gerbes l’entourèrent et se prosternèrent devant ma gerbe ; ses frères lui dirent : voudrais-tu régner sur nous en roi ou bien nous dominer en maître ? Et ils le haïrent encore plus à cause de ses songes et à cause de ses paroles ; il eut encore un autre songe, qu’il raconta à ses frères ; il dit : voici que j’ai eu encore un songe ; voici que le soleil, la lune, et onze étoiles se prosternaient devant moi ; il raconta à son père et à ses frères mais son père le réprimanda et lui dit : qu’est-ce que ce songe que tu as eu ? Nous faudra-t-il moi, ta mère et tes frères venir nous prosterner à terre devant toi ? Ses frères furent jaloux de lui mais son père retint la chose ; ses frères étaient allés faire paître le petit bétail de leur père à sichem ; Israël dit à joseph : tes frères ne font-ils pas paître à sichem ? Viens que je t’envoie vers eux ; il lui dit : me voici ; son père lui dit : va voir comment vont tes frères et comment va le troupeau et rapporte moi des nouvelles ; il l’envoya de la vallée d’hébron et joseph arriva à sichem ; un homme le trouva alors qu’il errait dans la campagne et cet homme lui demanda : que cherches tu ? Il dit : ce sont mes frères que je cherche ; indique moi je te prie ou ils font paître ; l’homme dit : ils sont partis d’ici et je les ai entendus qui disaient : allons à dotân ; joseph s’en fut après ses frères et il les trouva à dotân ; ils l’aperçurent de loin et avant qu’il fût près d’eux, ils rusèrent contre lui pour le faire mourir ; ils se dirent l’un à l’autre : voilà l’homme aux songes qui arrive ; maintenant donc venez, tuons le , jetons le dans une des citernes et nous irons qu’une bête féroce l’a dévoré ; nous verrons alors ce qu’il en sera de ses songes ; Ruben entendit et il le délivra de leurs mains ; il dit : ne le frappons pas à mort ; Ruben leur dit : ne répandez pas le sang ; jetez le dans cette citerne qui est dans le désert mais ne portez pas la main sur lui ; c’était afin de le délivrer de leurs mains pour le ramener à son père ; lors donc que joseph arriva auprès de ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, la tunique à longues manches qu’il avait sur lui ; ils le prirent et le jetèrent dans la citerne ; la citerne était vide, il n’y avait pas d’eau ; puis ils s’assirent pour prendre leur repas ; levant les yeux, ils virent qu’une caravane d’ismaélites arrivait de Galaad ; leurs chameaux étaient chargés de gomme adragante, de baume et de ladanum qu’ils allaient faire descendre en Egypte ; judas dit à ses frères : que gagnerions nous à tuer notre frère et à couvrir son sang ; venez vendons le aux ismaélites et que notre main ne soit pas sur lui car il est notre frère notre chair ; ses frères l’écoutèrent ; passèrent des hommes de madiân, des commerçants qui retirèrent joseph et le firent remonter la citerne ; ils vendirent joseph aux ismaélites pour vingt sicles d’argent et on emmena joseph en Egypte ; quand Ruben revint à la citerne, il déchira ses habits et revenant vers ses frères, il dit : l’enfant n’y est plus et moi ou irai-je moi ? Ils prirent la tunique de joseph, égorgèrent un bouc et trempèrent la tunique dans le sang ; ils envoyèrent la tunique à longues manches et la firent parvenir à leur père avec ces mots : voici ce que nous avons trouvé ; examine bien si c’est la tunique de ton fils ou non ; il l’examina et dit : la tunique de mon fils ; une bête féroce l’a dévoré ; Jacob déchira ses vêtements mit un sac sur ses reins et pendant de longs jours mena le deuil de son fils, tous ses fis et toutes ses filles entreprirent de le consoler mais il refusa de se consoler et il dit : non c’est dans le deuil que je descendrai auprès de mon fils au chéol ; et son père le pleura ; quant aux madianites, ils le vendirent en Egypte à putiphar, eunuque de pharaon commandant des gardes ; Or en ce temps là, judas quittant ses frères descendit et se dirigea vers un homme d’adoullam qui s’appelait hira ; là judas vit la fille d’un cananéen qui s’appelait choua ; il la prit et alla vers elle ; elle conçut et enfanta un fils qu’elle appela du nom de er ; elle conçut de nouveau et enfanta un fils, qu’elle appela du nom d’onân ; une fois encore elle enfanta un fils qu’elle appela du nom de chéla ; elle était à kezib quand elle l’enfanta ; judas prit une femme pour er, son premier né ; elle s’appelait tamar ; er, le premier né de judas déplut à Yhwh et Yhwh le fit mourir ; judas dit à onân : va vers la femme de ton frère et remplis envers elle ton devoir de beau-frère : suscite une descendance à ton frère ; onân savait que la descendance ne serait pas à lui ; aussi lorsqu’il allait vers la femme de son frère il se souillait à terre pour ne pas donner de descendance à son frère ; ce qu’il faisait déplut à Yhwh qui le fit mourir lui aussi ; judas dit à tamar, sa bru : demeure veuve dans la maison de ton père jusqu'à ce que chéla mon fils soit devenu grand car il se disait : il ne faut pas qu’il meure lui aussi comme ses frères ; tamar s’en alla donc demeurer dans la maison de son père ; bien des jours s’écoulèrent et la fille de choua, la femme de judas, mourut ; quand judas se fut consolé, il monta lui et hira, son ami d’adoullam vers les tondeurs de son petit bétail à timna ; on informa tamar en ces termes : voici que ton beau père monte à timna pour tondre son petit bétail ; alors elle ^ta de dessus elle ses habits de veuve, se couvrit d’un voile et ainsi enveloppé, elle s’assit à l’entrée de enaïm qui est sur le chemin de timna ; car elle voyait que chéla était devenu grand et qu’elle ne lui avait pas été donnée pour femme ; judas l’apercevant la prit pour une prostituée car elle avait couvert son visage ; il se dirigea vers elle, sur le chemin et dit : laisse moi aller vers toi ; car il ne savait pas que c’était sa bru ; elle dit : que me donneras-tu pour venir vers moi ; j’enverrai dit-il un chevreau du troupeau ; elle dit : me donneras-tu un gage en attendant que tu l’envoies ; il dit : quel gage te donnerai-je ; elle dit : ton anneau à cachet, ton cordon et ton bâton que tus à la main ; il les lui donna et alla vers elle et elle devint enceinte de lui ; elle se leva et partit ; elle ôta son voile de dessus elle et reprit ses habits de veuve ; judas envoya le chevreau par l’entremise de son ami d’adoullam pour reprendre le gage des mains de la femme mais il ne la trouva pas ; il demanda aux gens du lieu : ou est la prostituée sacrée qui était à enaïm sur le chemin ; ils dirent : il n’y a pas eu ici de prostitué sacrée ; il revint auprès de judas et dit : je ne l’ai pas trouvée et même les gens du lieu ont dit : il n’y a pas eu ici de prostituée sacrée ; judas dit : qu’elle garde ce qu’elle a ; n’allons pas nous exposer au mépris ; j’ai bien envoyé ce chevreau et toi tu ne l’as pas trouvée ; or environ tris mois après on informa judas en ces termes : tamar, ta bru, s’est prostituée et voilà même qu’elle est enceinte du ses prostitutions ; faites la sortir, dit judas, et qu’elle soit brûlée ; comme on la faisait sortir, elle envoya dire à son beau père : l’homme à qui sont ces objets, c’est de lui que je suis enceinte ; puis elle dit : examine bien à qui sont l’anneau à cachet, le cordon et le bâton que voilà ; judas examina et dit : elle est plus juste que moi car il est vrai que je ne l’ai pas donnée à chéla mon fils ; et désormais il ne la connut plus ; or au temps ou elle enfantait, voilà qu’il avait des jumeaux dans son sein ; et pendant qu’elle enfantait, l’un d’eux présenta une main ; l’accoucheuse prit la main et y attacha un fil écarlate en disant : celui ci est sorti en premier ; or comme il retirait sa main, voilà que sortit son frère ; l’accoucheuse dit : comme tu t’es ouvert une brèche ; et on l’appela du nom de père ; ensuite sortit son frère qui avait à la main le fil écarlate et on l’appela du nom dezèrah ; On avait donc fait descendre joseph en Egypte ; putiphar, eunuque de pharaon, commandant des gardes, un égyptien l’acheta aux ismaélites qui l’avaient fait descendre là bas ; Yhwh fut avec joseph ; il fut un homme qui réussit et il était dans la maison de son maître , l’égyptien ; son maître vit que Yhwh était avec lui et que tout ce qu’il faisait, Yhwh le faisait réussir en sa main ; joseph trouva grâce à ses yeux et fut à son service ; putiphar le préposa à sa maison et lui confia tout ce qu’il avait ; or du our ou il l’eut préposé à sa maison et établi sur tout ce qu’il avait, Yhwh bénit la maison de égyptien à cause de joseph et la bénédiction de Yhwh fut sur tout ce qu’il avait à la maison et aux champs ; il abandonna tout ce qu’il avait entre les mains de joseph et avec lui, il ne s’occupa plus de rien, sinon de la nourriture qu’il prenait ; joseph était bien fait et beau à voir ; or, après ces événements, la femme de son maître leva les yeux sur joseph et dit : couche avec moi ; il refusa et dit à la femme de son maître : voici que mon maître avec moi, ne s’occupe pas de ce qui est dans la maison et il m’a confié tout ce qu’il a ; il n’est pas plus grand que moi dans cette maison et il ne m’a rien interdit que toi parce que tu es sa femme ; comment donc ferais-je un si grand mal et pécherais-je contre dieu ; elle avait beau lui parler chaque jour, joseph ne consentit pas à coucher à côté d’elle pour être avec elle ; or, certain jour qu’il était venu à la maison pour faire son travail et que personne des gens de la maison n’était là, dans la maison, elle le saisit par son habit en disant : couche avec moi ; mais il abandonna son habit entre ses mains, prit la fuite et sortit dehors ; lorsqu’elle vit qu’il avait abandonné son habit entre ses mains et qu’il s’était enfui dehors, elle appela les gens de sa maison et leur dit : voyez ; on nous a amené un hébreu pour folâtrer avec nous ; il est venu vers moi pour coucher avec moi et j’ai appelé à grands cris ; lors donc qu’il a entendu que j’élevais la voix et que j’appelais, il a abandonné son habit à côté de moi, a pris la fuite et il est sorti dehors ; elle déposa l’habit de joseph à côté d’elle en attendant que son maître vînt à sa maison ; elle lui parla alors en ces termes : l’esclave hébreu que tu nous as amené est venu vers moi pour folâtrer avec mi mais quand j’ai élevé la voix et appelé, il a abandonné son habit à côté de moi et s’est enfui dehors ; lors donc que le maître de joseph entendit les paroles que lui disait sa femme en ces termes : voilà de quelle manière ton esclave a agi envers moi, sa colère s’enflamma ; le maître de joseph le prit et le mit dans la geôle, le lieu ou étaient emprisonnés les prisonniers du roi, joseph fut donc à dan la a geôle ; Yhwh fut avec joseph, il inclina vers lui sa faveur et lui fit trouver grâce aux yeux du chef de la geôle ; le chef de la geôle confia à joseph tous les prisonniers qui étaient dans la geôle, et tout ce qu’ils y faisaient ; c’est lui qui le faisait faire ; le chef de la geôle ne regardait rien de tout ce qui lui était confié parce que Yhwh était avec lui et ce qu’il faisait, Yhwh le faisait réussir ; Or après ces événements, l échanson du roi d’Egypte et le panetier fautèrent contre leur maître, le roi d’Egypte ; pharaon s’irrita contre ses deux eunuques, le grand échanson et le grand panetier et il les mit en surveillance dans la maison du commandant des gardes, dans la geôle, le lieu ou joseph était emprisonné ; le commandant des gardes leur attacha joseph qui fut à leur service et ils furent un certain temps en surveillance ; Tous deux eurent un songe, chacun le sien, la même nuit, chaque songe ayant sa signification ; l’échanson et le panetier du roi d'Egypte étaient emprisonnés dans la geôle ; lorsque joseph entra chez eux le matin, il vit qu’il étaient abattus ; il demanda aux eunuques de pharaon qui étaient avec lui en surveillance dans la maison de son maître : pourquoi votre visage est-il triste aujourd’hui ? ils lui dirent : nous avons eu un songe et il n’y a personne pour l’interpréter ; joseph leur dit : n’est-ce pas à dieu qu’appartiennent les interprétations ? Racontez moi donc ; le grand échanson raconta à joseph le songe qu’il avait eu ; il lui dit : voici que dans mon songe il y avait devant moi un cep de vigne et sur le cep trois pampres ; comme il bourgeonnait, sa fleur monta, ses grappes firent mûrir des raisins ; la coupe de pharaon était dans ma main ; je pris les raisins, je les pressais au-dessus de la coupe de pharaon et je plaçais la coupe sur la paume de pharaon ; joseph lu dit : en voici l’interprétation ; les trois pampres sont trois jours ; encore trois jours et pharaon relèvera ta tête ; il te rétablira dans ta charge et tu placeras la coupe de pharaon dans sa main comme tu avais coutume de le faire précédemment quand tu était son échanson ; que si tu te souviens de ce que je fus avec toi, lorsqu’il t’arrivera du bien, témoigne envers moi, je te prie, cette fidélité : rappelle moi au souvenir de pharaon et fais moi sortir de cette maison car j’ai été réellement enlevé du pays des hébreux et ici même, je n’ai rien fait pour qu’on m’ait mis au cachot ; le grand panetier, voyant que l’interprétation était favorable dit à joseph : moi aussi dans mon songe, voici qu’il y avait trois corbeilles de pain blanc sur ma tête ; dans la corbeille supérieure, il y avait de tous les mets que fait le panetier pour pharaon et les oiseaux les mangeaient de la corbeille de dessus ma tête ; joseph prit la parole et dit : en voici l’interprétation ; les trois corbeilles sont trois jours ; encore trois jours et pharaon relèvera ta tête de dessus toi, il te pendra à un gibet et les oiseaux mangeront ta chair de dessus toi ; or le troisième jour, qui était l’anniversaire de sa naissance, pharaon fit un festin pour tous ses serviteurs et il releva la tête du grand échanson et la tête du grand panetier, au milieu de ses serviteurs ; il rétablit le grand échanson dans son office d’échanson et celui ci plaça la coupe sur la paume de pharaon ; quant au grand panetier, il le pendit, selon ce que leur avait interprété joseph, mais le grand échanson ne se souvint pas de joseph, il l’oublia ; Or donc au bout de deux ans, pharaon eu un songe ; voici qu’il se tenait près du Nil et voici que du Nil montaient sept vaches belles d’aspect et grasses de chair qui se mirent à paître dans les joncs ; et voici que sept autres vaches montaient du Nil après elles laides d’aspect et maigres de chair, et elles se tinrent à côté des autres vaches sur la rive du Nil ; et les vaches laides d’aspect et maigres de chair dévorèrent les sept vaches belles d’aspect et grasses ; alors pharaon se réveilla ; il se rendormit et eut un second songe ; voici que sept épis montaient sur une même tige, gras et bons ; et voici que sept épis maigres et brûlés par le vent d’est poussaient après eux ; et les épis maigres engloutirent les sept épis gras et pleins ; alors pharaon se réveilla et voilà que c’ était un songe ; or au matin, l’esprit troublé, il envoya appeler tous les magiciens d’Egypte et tous ses sages et pharaon leur raconta le songe qu’il avait eu, mais personne ne put l’interpréter à pharaon ; alors le grand échanson parla à pharaon en ces termes : je vais rappeler mes fautes aujourd’hui ; pharaon s’était irrité contre ses serviteurs et il m’avait mis en surveillance dans la maison du comandant des gardes, moi et le grand panetier ; nous eûmes un songe la même nuit, moi et lui ; nous eûmes un songe, chaque songe ayant sa signification ; il y avait là, avec nous un jeune hébreu esclave du commandant des gardes ; nous lui racontâmes le songe de chacun ; or selon ce qu’il nous avait interprété ainsi en fut-il ; moi, on me rétablit dans ma charge et lui, on le pendit ; pharaon envoya appeler joseph ; on le fit sortir en hâte du cachot ; il se rasa, changea ses vêtements et entra chez pharaon ; pharaon dit à joseph : j’ai eu un songe et il n’y a personne pour l’interpréter ; mais moi, j’ai appris à ton sujet qu’il te suffit d’entendre un songe pour l’interpréter ; joseph répondit à pharaon en ces termes : ce n’est pas moi c’est dieu qui répondra ce qui est salutaire pour pharaon ; pharaon parla à joseph en ces termes : dans mon songe, voici que je me tenais sur la rive du Nil et voici que du Nil montaient sept vaches grasses de chair et bien faites, qui se mirent à paître dans les joncs ; et voici que sept autres vaches montaient après elles, grêles, très mal faites et minces de chair ; je n’en avais pas vu dans tout le pays d’Egypte de pareilles en laideur ; les vaches minces et laides dévorèrent les sept premières vaches, les grasses et bien qu’elle fussent entrées dans leur panse, on ne s’aperçut pas qu’elles étaient entrées dans leur panse : leur aspect était aussi laid qu’au debout ; alors je me réveilla ; je vis encore dans mon songe que sept épis montaient su rune même tige pleins et beaux ; et voici que sept épis desséchés maigres, brûlés par le vent d’est, poussaient après eux ; et les épis maigres engloutirent les sept beaux épis ; j’ai dit t cela aux magiciens mais personne me m’explique ! joseph dit à pharaon : le songe de pharaon est un : dieu a annoncé à pharaon ce qu’il va faire ; les sept vaches belles sont sept années et les sept beaux épis sont sept années : c’est un seul songe ; les sept vaches minces et laides qui montaient après elles sont sept années et les sept épis vides, brûlés par le vent d’est, ce seront sept années de famine ; c’est la parole que j’ai dite à pharaon : dieu a fait voir à pharaon ce qu’il va faire ; voici venir sept années de grande abondance dans tout le pays d’Egypte ; surgiront après elles sept années de famine ; on ouillera toute l’abondance dans le pays d’Egypte et la famine consumera le pays ; on ne connaîtra plus l’abondance dans le pays, à cause de cette famine qui suivra ; car elle sera très grave ; et si le songe a été répété par deux fois à pharaon c’est que la chose est bien décidée de la part de dieu et que dieu va se hâter de la faire ; et maintenant que pharaon discerne un homme intelligent et sage et qu’il l’établisse sur le pays d’Egypte ; que pharaon agisse, qu’il prépose des préposés sur le pays et qu’il prélève le cinquième du pays d’Egypte lors des sept années d’abondance ; que ceux là ramassent tous les vivres de ces bonnes années qui viennent qu’ils entassent du froment sous l’autorité de pharaon, des vires dans les villes, et qu’ils les gardent ; ces vivres serviront de réserve pour le pays en vue des sept années de famine qu’il y aura au pays d’Egypte et le pays ne sera pas supprimé par la famine ; le discours plut à pharaon et à tous ses serviteurs ; pharaon dit à ses serviteurs : pourrions-nous trouver un homme comme celui-ci en qui soit l’esprit de dieu ? Et pharaon dit à joseph : après que dieu t’a fait connaître tout cela, il n’y a personne d’intelligent et de sage comme toi ; c’est toi qui seras à la tête de ma maison ; tout mon peuple sera soumis à tes ordres par le trône seulement je serai plus grand que toi ; pharaon dit à joseph : vois je te mets à la tête de tout le pays d’Egypte et pharaon ôta son anneau de sa main et le mit à la main de joseph, il le revêtit d’habits de lin fin et lui mit au cou le collier d’or ; il le fit monter sur le second de ses chars et on cria devant lui : abrek ! ainsi le mit-il à la tête de tout le pays d’Egypte ; puis pharaon dit à joseph : je suis pharaon ! sans toi nul ne lèvera la main ou le pieds dans tout le pays d’Egypte ; pharaon appela joseph du nom de saphnat-panéah et il lui donna pour femme asnat, fille de poti-phèra, prêtre d’on ; joseph partit pour le pays d’Egypte ; et joseph était âgé de tente ans quand il se présenta devant pharaon, roi d’Egypte ; joseph partit de devant pharaon et parcourut tout le pays d’Egypte ; pendant les sept années d’abondance, la terre produisit à profusion ; il ramassa tous les vivres des sept années ou il y eut abondance au pays d’Egypte et il les mit dans les villes, mettant à l’intérieur de chaque ville les vivres de la campagne environnante ; joseph entassa le froment comme le sable de la mer en très grande quantité, au point qu’il cessa de le dénombrer ; car c’était sans nombre ; avant qu’arriva l’année de la famine, il naquit à joseph deux fils que lui enfanta asnar, fille de poti-phèra, prêtre d’on ; joseph appela l’aîné du nom de manassé car dit-il, dieu m’a fait oublier toutes mes peines et toute la maison de mon père, et il appela le second du nom d’ephraïm car dieu m’a fait fructifier au pays de ma misère ; quand furent achevées les sept années ou il y avait abondance au pays d’Egypte, les sept années de famine commencèrent à arriver, selon ce qu’avait dit joseph ; il y eut famine dans tous les pays mais dans tout le pays d’Egypte il y avait du pain ; puis tout le pays d’Egypte eut faim et le peuple à grands cris, demanda du pain à pharaon mais pharaon dit à tous les égyptiens : allez à joseph, vous ferez ce qu’il vous dira ; comme la famine s’étendait sur toute la surface du pays, joseph ouvrit tous les dépôts de froment et vendit du grain aux égyptiens ; la famine sévit au pays d’Egypte mais tous les pays venaient en Egypte pour acheter du grain à joseph car la famine sévissait dans toute la terre ; Jacob voyant qu’il y avait du grain à vendre en Egypte dit à ses fils : qu’avez vous à vous regarder ? Puis il dit : voici ; j’ai appris qu’il y a du grain à vendre en Egypte ; descendez y et achetez nous du grain de là bas ; pour que nous vivions et ne mourrions pas ; les frères de joseph, au nombre de dix, descendirent pour acheter du froment d’Egypte ; quand à benjamin, le frère de joseph, Jacob ne l’envoya pas avec ses frères car il se disait : il ne faut pas qu’il lui arrive malheur ! les fils d’Israël arrivèrent donc pour acheter du grain au milieu e ceux qui arrivaient car c’était la famine au pays de canaan ; or joseph était le maître souverain du pays : c’est lui qui distribuait le grain à tous les gens du pays ; les frères de joseph arrivèrent donc et se prosternèrent devant lui le visage contre terre ; dès que joseph vit ses frères, il les reconnut mais il feignit de leur être étranger et il leur parla durement ; il dit : ou venez vous ? Ils dirent : du pays de canaan pour acheter des vivres ; ainsi joseph reconnut ses frères mais eux ne le reconnurent pas ; joseph se souvint des songes qu’il avait eus à leur sujet et il leur dit : vous êtes des espions, c’est pour voir les points faibles du pays que vous êtes venus ; ils lui dirent : non, mon seigneur ; tes serviteurs sont venus pour acheter des vivres ; nous sommes tous les fils d’un même homme ; nous sommes sincères : tes serviteurs ne sont pas des espions ; il leur dit : non, c’est pour voir les points faibles du pays que vous êtes venus ; ils dirent : tes serviteurs sont douze frères, nous sommes fils d’un même homme au pays de canaan ; le plus jeune est maintenant avec notre père et il yen a un qui n’est plus ; joseph leu dit : c’est bien ce que je vous s disais : vous êtes des espions ; voici l’épreuve que vous allez subir : par la vie de pharaon vous ne sortirez pas d’ici que votre jeune frère n’y vienne ; envoyez l’un de vous prendre votre frère ; pour vous , restez prisonniers ; ainsi vos dires seront éprouvés : on saura si la vérité est avec vous ; sinon par la vie de pharaon, vous êtes des espions ; et il les retint en surveillance pendant trois jours ; le troisième jour, joseph leur dit : faites ceci et vous virez : je crains dieu ! si vous êtes sincères que l’un de vos frères reste prisonnier dans la maison ou vous êtes en surveillance et vous autres, allez emmenez du grain pour préserver vos familles de la faim ; et votre plus jeune frère, vous me l’amènerez ; alors vos dires se trouveront vérifiés et vous ne mourrez pas ; ils firent ainsi et ils se dirent l’un à l’autre : hélas, nous sommes coupables à l’égard de notre frère : nous avons vu la détresse de son âme quand il nous demandait grâce et nous n’avons pas écouté ! voilà pourquoi nous est venue cette détresse, Ruben leur répondit : ne vous avais-je pas dit : ne péchez pas contre l’enfant ; mais vous n’avez pas écouté et voici que de son sang il est demandé compte ; et eux ne savaient pas que joseph comprenait car il y avait entre eux l’interprète ; joseph s’écarta d’eux et pleura puis il revint vers eux et leur parla et il prit d’entre eux Siméon et le fit lier sous leur yeux ; puis joseph ordonna de remplir leurs bagages de froment, de remettre l’argent de chacun dans son sac et de leur donner des provisions pour la route ; on fit ainsi pour eux ; ils chargèrent leur grain sur leurs ânes et s’en allèrent de là ; mais lorsque l’un d’eux ouvrit son sac à blé pour donner du fourrage à son âne au campement de nuit, il vit son argent qui était à l’entrée de son sac de blé ; il dit à ses frères ; on a remis mon argent mais oui le voici dans mon sac à blé ; alors le cœur leur manqua et il dirent l’un à l’autre effrayés : qu’est-ce que dieu nous a fiat là ! Arrivés auprès de Jacob leur père au pays de canaan, ils l’informèrent de tout ce qui leur était arrivé ; l’homme qui est le maître du pays, dirent-ils nous a parlé durement et nous a pris pour des gens venus espionner le pays ; nous lui avons dit : nous sommes sincères, nous ne sommes pas des espions ; nous sommes douze frères, fils d’un même père ; il y en a un qui n’est plus et le plus jeune est maintenant avec notre père au pays de canaan ; mais l’homme qui est le maître du pays nous a dit : a ceci je saurai que vous êtes sincères : laissez près de moi l’un de vos frères, prenez de quoi préserver vos familles El a faim et allez ; mais amenez moi votre plus jeune frère ; ainsi je saurai que vous n’êtes pas des espions mais que vous êtes sincères ; je vous redonnerai votre frère et bous pourrez parcourir le pays ; or comme ils vidaient leurs sacs, voici que chacun avait dans songe sac sa bourse d’argent et quand ils vient eux et leur père leurs bourse d’argent ils eurent peur ; Jacob leur père leur dit : vous me privez de mes enfants : joseph n’est plus, Siméon n’est plus et vous voulez prendre benjamin ; c’est sur moi que tout retombe ; Ruben dit à son père : tu feras mourir mes deux fils si j e ne le fais pas revenir vers toi ; confie le moi et moi je te le ramènerai ; Jacob dit : mon fils ne descendra pas avec vous car son frère es mort et il reste seul ; s’il lui arrivait malheur dans le voyage que vous allez entreprendre, vous feriez descendre dans l’affliction es cheveux blancs au chéol ; Cependant la famine était grave dans le pays ; lors donc qu’ils eurent achevé de manger le grain qu’ils avaient amené d’Egypte, leur père leur dit : retournez nous acheter quelques vires ; judas lui dit : cet homme nous a solennellement avertis : vous ne paraîtrez pas devant moi a-t-il dit si votre frère n’est pas avec vous ; si tu laisses partir notre frère avec nous, nous descendrons t’acheter des vivres mais si tu ne le laisses pas partir nous ne descendrons pas car l’homme nous a dit : vous ne paraîtrez pas devant moi si votre frère n’est pas avec vous ; Israël dit : pourquoi m’avez vous fait ce mal d’apprendre à cet homme que vous aviez encore un frère ? Ils dirent : c’est que l’homme nous a beaucoup questionnés sur nous et sur notre parenté ; il a dit : votre père vit-il encore ? Il a dit t : est-ce que vous avez un frère ?Et nous l’avons renseigné conformément à ces paroles ; pouvions nous savoir qu’il dirait : faites descendre votre frère ? Judas dit à Israël son père : laisse partit le garçon avec moi ; debout ! allons nous en ainsi nous vivrons et ne mourrons pas nous toi et nos enfants ; c’est moi qui réponds pour lui ; c’est à moi que tu en demanderas compte ; si je ne le fais pas revenir vers toi et ne le remets pas en ta présence, je serai coupable envers toi tous les jours ; si nous ne nous étions pas tant attardés, nous serions déjà revenus deux fois ; Israël leur père leur dit : s’il en est ainsi eh bien faite ceci : prenez dans vos bagages des meilleurs produits du pays que vous ferez descendre comme présent à cet homme : un peu de baume et un peu de miel, de la gomme adragante et du ladanum, des pistaches et des amandes ; emportez de l’argent qui a été remis à l ‘entrée de vos sacs à blé ; peut-être était-ce une méprise ; prenez votre frère et en route ; retournez auprès de cet homme ; et que el-chaddaï vous donne de trouver miséricorde auprès de cet homme pour qu’il vous rende votre autre frère et Benjamin ; pour moi si je dois être privé de mes enfants, que j’en sois privé ; les hommes prirent ce présent, emportèrent le double d’argent et emmenant benjamin ils se mirent en route, descendirent en Egypte et se tinrent devant
joseph ; quand joseph vit avec eux benjamin, il dit au chef de sa maison : emmène ces hommes à la maison, égorge une bête et apprête là car ces hommes mangeront avec moi à midi ; l’homme fit selon ce qu’avait dit joseph et il emmena les hommes à la maison de joseph ; les hommes eurent peur quand on les emmena à la maison de joseph et ils dirent : c’est à cause de l’argent qui a été remis la première fois dans nos sacs à blé qu’on nous emmène ; on va se ruer sur nous, tomber sur nous et nous prendre pour esclaves avec nos ânes ; ils s’avancèrent vers le chef de la maison de joseph et lui parlèrent, à l’entrée de la maison : de grâce, mon seigneur, dirent-ils, nous étions descendus une première fois pour acheter des vivres ; or quand nous sommes arrivés a campement de nuit que nous avons ouvert nos sacs à blé, voilà que l’argent de chacun était à l’entrée de son sac, notre même poids d’argent, nous l’avons rapporté avec nous ; et nous avons descendu avec nous une autre somme d’argent pour acheter des vivres ; nous ne savons pas qui a mis notre argent dans nos sacs à blé ; mais il dit : soyez en paix, ne craignez pas ; c’est votre dieu et le dieu de votre père qui a placé pour vous un trésor dans vos sacs à blé ; votre argent m’était parvenu ; et il leur amena Siméon ; l’homme les emmena donc à la maison de joseph, il donna de d’eau pour qu’il se lavent les pieds puis il donna du fourrage pour leurs ânes ; ils disposèrent le présent en attendant l’arrivée de joseph pour midi car ils avaient appris qu’ils prendraient là leur repas ; lorsque joseph entra dans la maison, ils lui offrirent le présent qu’ils avaient avec eux et se prosternèrent à terre devant lui ; il les salua puis il dit : votre père, le vieillard dont vous avec parlé, se porte-t-il bien ? Vit-il encore ? Ils dirent : ton serviteur notre père, se porte bien, il vit encore ; alors ils s’inclinèrent et se prosternèrent ; levant les yeux, joseph vit benjamin son frère, le fils de sa mère et il dit : est-ce là votre plus jeune frère dont vous m’avez parlé ? Et il dit : dieu te fasse grâce mon fils ; alors en toute hâte, car ses entrailles s’étaient émues à cause de son frère et il avait envie de pleurer, joseph entra dans la chambre et là il pleura ; puis s’étant lavé le visage, il sortit et se contenant, il dit : servez le repas ; on le servit à part, à part aussi les égyptiens qui mangeaient avec lui car les égyptiens ne peuvent prendre leur repas avec les hébreux : c’est une abomination pour les égyptiens ; ils s’assirent devant lui, le premier né selon son droit d’aînesse et le plus jeune selon son jeune âge et ces hommes se regardaient l’un l’autre avec stupeur ; joseph préleva pour eux des portions de ce qui était devant lui et la portion de benjamin surpassait cinq fois leur portion à tous ; ils burent et s’enivrèrent avec lui ; Joseph donna cet ordre au chef de sa maison : remplis les sacs à blé de ces hommes d’autant de vivres qu’ils en pourront t porter et mets l’argent de chacun à l’entrée de son sac à blé ; et ma coupe, la coupe d’argent, tu la mettras à l’entrée du sac à blé du plus jeune avec l’argent de son grain ; le chef de sa maison agit selon la parole que joseph avait dite ; dès que brilla le matin on renvoya les hommes avec leurs ânes ; ils sortaient de la ville et n’en étaient pas loin, lorsque joseph dit au chef de sa maison : debout, cours après ces hommes et quand tu auras rejoints, tu leur diras pourquoi avez vous rendu le mal pour le bien et pourquoi m’avez vous dérobé la coupe d’argent ? N’est-ce pas celle dans laquelle boit mon maître et avec laquelle il pratique la divination ; vous avez mal agi, en faisant cela ; le chef de sa maison les rejoignit et leur dit ces paroles ; ils lui dirent : pourquoi mon seigneur parle-t-il en ces termes ? Loin de tes serviteurs de faire pareille chose ; vois l’argent que nous avions trouvé à l’entrée de nos sacs à blé, nous te l’avons rapporté du pays de canaan ; comment donc aurions nous volé dans la maison de ton maître de l’argent ou de l’or ; celui de tes serviteurs chez qui